Lorsque l’on demande à un enfant l’animal qu’il craint le plus, les réponses varient bien sûr, mais le loup et le requin reviennent souvent dans leurs listes. Le requin est d’ailleurs surnommé « mangeurs d’homme » alors qu’en réalité, vous avez plus de risques d’être tué par un hippopotame qui serait l’animal le plus dangereux selon le magazine Ça m’intéresse. L’International Shark Attack File (Isaf), une banque de données de l’Université de Floride (États-Unis) recense 69 attaques de requin en 2023. Pendant que 600 personnes sont mortes des suites de morsure de chien dans la même année. La mauvaise réputation du requin lui vient probablement du film Les Dents de la Mer, sorti en 1975 et réalisé par Steven Spielberg. Et, ce n’est pas le nouveau film « Sous la Seine », disponible sur Netflix, qui va arranger les choses. Il agace même les scientifiques. Pourquoi ? Je vais tout vous expliquer.
Le synopsis de Sous la Seine
Dans ce film, avec Bérénice Béjo, un requin tueur s’installe dans les eaux de la Seine, à Paris. Ce gang de requins Mako a pour chef de meute Lilith, un requin parthénogenèse, capable de se reproduire sans mâle. Ils terrorisent la ville entière, alors que les championnats du monde de triathlon se préparent. Pour information, l’une des épreuves du triathlon, la natation, doit se dérouler dans le fleuve. Sophia, scientifique réputée, partage l’intrigue avec Mika, une jeune activiste écologiste. Les deux femmes vont collaborer avec Adil, commandant de la police fluviale, pour empêcher un dénouement tragique.
Les scientifiques s’insurgent !
Le film est défini comme un film d’action-horreur, mais le scénario est selon les scientifiques totalement rocambolesque ! Et, à quelques encablures des Jeux olympiques de Paris, et aux baignades controversées dans la Seine, ce film au scenario complètement impossible pourrait influencer le public. « C’est une honte. Je suis tombé de l’armoire en voyant la bande-annonce », explique Nicolas Ziani, expert requins et fondateur du Groupe Phocéen d’Étude des Requins, dans les colonnes du Journal Le Parisien. Pour lui, c’est de l’apocalypse cognitive, une fake news ! Et, c’est aussi soulever une problématique qui n’a jamais existé en Europe, un requin dans un fleuve Français : Jamais ! Le dernier film sur les requins, « En eaux troubles » avec Jason Statham, déjà très « tiré par les cheveux » était, selon lui, plus réaliste que ce film qu’il ne faut surtout pas assimiler à un documentaire.
Pourquoi ce film est un « fake » ?
Le spécialiste des requins explique que seules quelques espèces euryhalines, comme les requins gris, pourraient survivre dans les eaux d’un fleuve. C’est le cas en Inde, dans le Gange. En revanche, le grand requin blanc du film, lui, aurait une espérance de vie de deux jours s’il se retrouvait dans les eaux d’un fleuve, douces et polluées ! Pour lui, ce film est une véritable propagande, et n’a absolument aucune crédibilité scientifique. On tape encore et encore sur le requin pour attiser la peur des gens. Quant au public, il ne semble pas conquis non plus avec une note de 1,9/5 sur Allociné. L’histoire y est jugée invraisemblable, le film long et ennuyeux et totalement irréel ! La science-fiction d’accord, mais n’a-t-elle pas quelques limites ? À méditer ! Avez-vous déjà visionné ce film ? Et, qu’en avez-vous pensé ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .
Fake, bourré de clichés et des choses invresanblables.
Sur fond d’amourette même pas digne d’adolescents.
Les figures de la Mairie et du préfet sont non seulement caricaturales mais aussi totalement ridicules.
On « devine » tout le long du film les evenements a venir tellement tout est « telephoné » d’avance.