Dans les années 2000, les tiny houses étaient encore inconnues, ou ressemblaient à des cabanes construites à la va-vite ! En 2005, aux États-Unis, un événement climatique a popularisé les tiny houses. Cet événement est l’Ouragan Katrina qui a ruiné certains États, comme la Louisiane. Dans la ville de La Nouvelle-Orléans, par exemple, des milliers de personnes se sont retrouvées sans toit, leurs maisons soufflées par l’ouragan. Les autorités ont alors construit de petites maisons en bois, sur remorques, pour abriter ceux qui se retrouvaient, d’une minute à l’autre, sans abri. Rapides à monter, installées sur remorque, les tiny house ont quelques avantages indéniables, comme d’être des maisons écologiques et économiques. Devenues très populaires en France, de nombreux constructeurs se sont lancés sur ce marché porteur. Néanmoins, ils oublient parfois de vous mentionner leurs inconvénients ! Mais, quels sont-ils ? Je fais pour vous, le tour de la question.
Inconvénient n° 1 : une mauvaise réputation
La tiny house est considérée par la loi française comme une Habitation Légère de Loisirs (HLL) et certaines municipalités, plutôt traditionalistes, s’opposent à leurs constructions. Assimilées à des cabanes, ou à des roulottes, ces habitations pourtant légales, et souvent magnifiques, ne sont pas acceptées partout. Le statut d’habitation légère de loisirs fait qu’elles se destinent à une occupation saisonnière ou temporaire. Les municipalités peuvent donc vous demander de déplacer votre tiny house tous les trois mois, même si vous envisagez une vie sédentaire. Au-delà de trois mois, vous devrez obtenir une autorisation de la mairie, ce qui n’est pas toujours une mince affaire.
Inconvénient n° 2 : le manque d’espace
Certes, vivre en tiny house est un choix de vie, qui fréquemment a été réfléchi. Mais, il faut avoir conscience que passer d’une maison de 100 m² à une tiny house de 20 m² peut s’avérer compliqué. Pour accepter la vie en tiny house, il faut généralement renoncer à certains éléments encombrants, comme votre grand canapé d’angle. De plus, il faudra redoubler d’ingéniosité pour ranger vos affaires dans un espace minimaliste. Vous devrez aussi apprendre à garder uniquement l’essentiel et vous défaire de tout ce qui est superficiel.
Inconvénient n° 3 : les alimentations en eau et en électricité
Cet inconvénient est à connaître absolument, car dans votre grande maison, vous êtes habitués à tourner un robinet pour avoir de l’eau, tirer la chasse d’eau, et à disposer de l’électricité comme bon vous semble. Les tiny houses, puisque mobiles, doivent souvent être autonomes avec panneaux solaires, toilettes sèches, et cuve d’eau pour les besoins quotidiens. Ces éléments indispensables nécessitent une gestion constante des énergies, et nous ne sommes pas tous prêts à ces concessions.
Inconvénient n° 4 : une vie de famille compliquée
Comme je vous l’ai dit, les tiny houses proposent généralement de petits espaces, parfaits pour une personne seule, ou pour un couple ou une famille monoparentale. Si la famille s’agrandit, ou s’il est question d’héberger un enfant de retour au nid familial, l’espace peut vite venir à manquer. Néanmoins, certains optent pour la vie de famille en tiny house. Cependant, il faut une organisation presque militaire pour que tout soit à sa place, et que les uns n’empiètent pas sur les espaces des autres.
Des inconvénients, mais également quelques avantages !
La vie en tiny house, c’est avant tout l’avantage d’une vie choisie, habituellement au milieu de la Nature, à profiter d’un paysage magnifique. Opter pour une tiny house, c’est aussi réduire les coûts de construction, mais par ailleurs les coûts de fonctionnement en comparaison avec une maison classique. Chauffer 20 m² reviendra évidemment moins cher qu’en chauffer 100 ! Vivre en tiny house, c’est aussi apprendre à se concentrer sur l’essentiel, réduire le temps lié aux corvées de nettoyage, etc. Enfin, choisir de vivre dans une tiny house, c’est choisir un mode de vie écologique avec une réduction de l’utilisation des énergies fossiles, et réduire, par conséquent, son impact environnemental. Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .
Bonsoir . Choisir de vivre en mini maison en france est plus un choix raisonne et une philosophie de vie minimaliste et plus proche de la nature, de plus en plus de familles avec des enfants optent consciemment pour ce choix de se consacrer à l’essentiel se souciant peu de la societé de consommation. Cela apprend aussi à vivre ensemble à partager et à se respecter. Je suis passee de 310 metres carrés a 47 en studio et bientot à 13 metres carrés avec chiens et chats et petits enfants ado en vacances. Même pas peur. Je n’ai plus de choses inutiles. Et je n’en achete plus. Je consomme peu d’eau presque pas d’électricité. Je suis de la géneration après guerre ou tout avait une vraie valeur :le necessaire mais pas l’ exces ne veut pas dire ne pas etre heureux bien au contraire
Minimalistement vôtre d’une bourguignonne
Irrationnel, du délire, du grand art pour se la jouer TRES compliqué. Zappé la galère à tracter et à manoeuvrer (prise au vent, poids, encombrement etc…) ! Sérieusement, il y a une offre immense sur le marché avec les caravanes, les fourgons aménagés, les campings car, voire les mobilhomes etc… autrement plus »ergonomiques », offre vraiment conçue pour la mobilité. C’est un marchand/voyageur qui vous parle. Certes, chacun FÉKOMIVEU !!!