L’électroménager qui produit de l’eau potable à partir de « rien » explose les compteurs sur Indiegogo

La solution à la crise de l'eau pourrait bien se trouver dans l'air que nous respirons. Découvrez le DrinkingWater Next-Gen, le distributeur d'eau atmosphérique qui a captivé le marché

Disposer d’eau potable partout, tout le temps, même lorsque aucun robinet se trouve à proximité ? Un nouvel appareil que l’on appelle distributeur d’eau atmosphérique vient de clore sa campagne de financement participatif sur Indiegogo en réalisant un véritable carton. Le distributeur d’eau atmosphérique baptisé DrinkingWater a récolté plus de 160 000 € sur les 4 657 € escomptés. Destiné aux particuliers et aux amateurs de loisirs en plein air, il pourrait aussi être une solution géniale pour celles et ceux qui n’ont pas accès à l’eau potable. Rappelons qu’une personne sur trois n’a toujours pas accès à l’eau potable selon l’Organisation mondiale de la Santé. Mais, pourquoi DrinkingWater séduit-il autant ? Et, comment fonctionne-t-il ? Je vous explique tout immédiatement.

Un distributeur d’eau atmosphérique, qu’est-ce que c’est ?

Un distributeur d’eau atmosphérique est un appareil qui extrait l’humidité de l’air pour la transformer en eau potable. Il fonctionne en capturant l’humidité présente dans l’air, puis en la condensant pour produire de l’eau que l’on peut boire. C’est comme un déshumidificateur qui produit de l’eau potable au lieu de simplement enlever l’humidité. D’ailleurs, le DrinkingWater assure cette fonction ainsi que celle de purificateur d’eau. Un combo gagnant pour celles et ceux qui aspirent à boire de l’eau potable, sans bouteilles plastiques, même perdus en pleine brousse !

Un appareil qui extrait l'humidité de l'air pour « fabriquer » de l'eau potable.
Un appareil qui extrait l’humidité de l’air pour « fabriquer » de l’eau potable. Crédit photo : DrinkingWater Official (capture d’écran vidéo YouTube)

Comment fonctionne le DrinkingWater ?

Pour fonctionner, le distributeur DrinkingWater utilise la technologie de pointe AquaFetch+ utilisée dans les appareils qui capturent l’humidité de l’air et la transforment en eau potable. C’est un processus respectueux de l’environnement, qui dans le cas de l’appareil développé par l’entreprise américaine, permet de produire jusqu’à 19 litres d’eau par jour. Cette eau, destinée à la consommation humaine ou animale, peut aussi être utilisée pour cuire ou rincer des aliments par exemple.

Pour parvenir à ce résultat, l’appareil est construit dans un matériau spécial, le graphène, qui maximise son efficacité. De plus, il dispose d’un système intégré qui va purifier l’eau produite, mais également l’enrichir de minéraux essentiels comme le calcium. Rappelons que l’eau provenant de l’humidité de l’air ne contient ni calcium ni magnésium, deux éléments essentiels à notre santé. D’ailleurs, le DrinkingWater peut par ailleurs ajouter les minéraux essentiels en fonction de vos besoins. Vous aurez donc le choix entre différents minéraux : le zinc, le potassium, le calcium, le magnésium, la vitamine E et la vitamine C.

L'appareil est capable d'ajouter les minéraux essentiels en fonction de vos besoins.
L’appareil est capable d’ajouter les minéraux essentiels en fonction de vos besoins. Crédit photo : DrinkingWater Official (capture d’écran vidéo YouTube)

Et, ce n’est pas tout : il purifie et déshumidifie aussi l’air ambiant !

Plutôt bien pensé, le DrinkingWater transforme de ce fait l’humidité en eau potable, qu’il agrémente de minéraux essentiels. Mais, il est aussi, grâce à une autre technologie intégrée AirTure, un purificateur d’air. En effet, selon le fabricant, il intègre une filtration HEPA PM2,5, éliminant 99,97 % des particules nocives, notamment le pollen, les bactéries et même la COVID-19.  Une dernière fonctionnalité vient s’ajouter aux deux premières : un déshumidificateur d’air capable de traiter 790 millilitres d’eau par heure et de réduire le taux d’humidité de 80 à 60 % en seulement 1 h 30.

Le DrinkingWater est commercialisé au prix de 464 € (499 $) et les livraisons des premières précommandes devraient être réalisées dès ce mois de septembre 2024. Pour le précommander, cliquez ici. Pensez-vous que cette invention puisse donner plus d’accès à l’eau potable dans certains endroits reculés du monde, par exemple ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

3 commentaires

  1. Quels sont les consommables à acheter, leur coût, la fréquence de remplacement et où les acheter; pour assurer la maintenance de l’appareil?
    Où faire réparer l’appareil, service après vente?
    Le principe et méthode et matériels, mayériaux mis en oeuvre?
    Le prix est élevé donc il faut au minimum ces informations. Et la garantie?

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  2. Utile quand on a pas de point d’eau car chez nous, à 4€ le m3 d’eau potable au robinet, c’est appareil sera rentabilisé au bout de 21 ans.

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  3. Si une grande partie de la population utilise des absorbeurs d’humidité, alors il contribuait à la diminution de l’effet de serre.
    On sait peut-être un peu moins, c’est que la vapeur d’eau (H₂O) est un gaz à effet de serre, c’est-à-dire que sa présence dans l’atmosphère limite la capacité de la Terre à se refroidir en émettant du rayonnement infrarouge vers l’espace. Sa contribution est supérieure à celle du dioxyde de carbone (CO₂) ou du méthane (CH₄), car ces derniers sont présents à l’état de traces : il y a typiquement dix fois plus de vapeur d’eau que de CO₂ dans l’atmosphère.

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