Les voitures électriques seraient 3 fois plus souvent en panne que les voitures thermiques

Écologiques, mais problématiques ? Les voitures électriques seraient trois fois plus sujettes aux pannes que les véhicules thermiques, selon une nouvelle étude. Plongeons dans les détails.

Je préfère vous prévenir sur-le-champ, les fervents défenseurs des voitures électriques risquent de ne pas apprécier ce qui va suivre ! 42 763 voitures électriques particulières ont été vendues en 2023 contre 31 055 en 2018, selon le dernier bilan du ministère de l’Économie. Vantées pour leur côté écologique et économique, elles présentent également quelques inconvénients, que je vous avais détaillés dans cet article. Un article assez controversé, ce qui est normal, puisque dans ce domaine, il y a les « pour » et les « contre » les voitures électriques. Une récente étude, publiée sur le site The Verge, vient enfoncer le clou avec un inconvénient que je n’avais pas cité, mais je ne suis pas une scientifique, cela se saurait ! Cette étude explique que les voitures électriques rencontrent trois fois plus de problèmes que les véhicules thermiques. Vous ne me croyez pas ? Je vous propose un petit décryptage de cette étude scientifique, même s’il est évidemment impossible de faire une généralité de ces résultats. C’est parti.

Une étude scientifique américaine

Pour annoncer cette « vérité » qui dérange, les scientifiques se sont établis sur les retours, en concession, des véhicules électriques, et les ont comparés à ceux des véhicules thermiques. Réalisée par la société d’analyse américaine JD Power, elle concerne, bien entendu, uniquement le marché américain. Voici ce que dit l’auteur principal de l’étude, Frank Hanley, directeur principal de l’analyse comparative automobile. « Les propriétaires de véhicules électriques à batterie et de véhicules hybrides rechargeables de pointe et dotés de technologies de pointe rencontrent des problèmes d’un niveau de gravité suffisamment élevé pour qu’ils amènent leur nouveau véhicule chez le concessionnaire à un rythme trois fois plus élevé que celui des propriétaires de véhicules à essence ». En d’autres termes, les voitures électriques repasseraient plus souvent au garage que les véhicules thermiques.

Les voitures électriques retourneraient plus rapidement au garage que leurs homologues thermiques.
Les voitures électriques retourneraient plus rapidement au garage que leurs homologues thermiques. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Un échantillon de seulement 100 véhicules

L’étude a été réalisée sur 100 véhicules, toutes marques confondues pour les thermiques, et sur trois marques pour les électriques : Tesla, Rivian et Polestar. Sur 100 voitures, les modèles électriques ont rencontré 266 problèmes divers nécessitant un retour au garage. Pour les voitures thermiques, les problèmes constatés étaient au nombre de 180, avec un retour au garage, dans la première année suivant l’achat. Néanmoins, le marque Dodge en modèle thermique affiche aussi plus que les électriques, avec 301 retours constatés pour divers ennuis. C’est la seule qui affiche un score plus haut que celui des voitures électriques.

Des pannes au niveau des logiciels embarqués

La majorité des problèmes ne seraient pas d’ordre mécanique et c’est plutôt une bonne nouvelle. Tous les constructeurs savent produire une voiture fiable évidemment. Le problème se situerait au niveau des technologies que ces voitures embarquent à bord. Faux avertissements sur les sièges arrière, alertes inexactes concernant les avertissements de trafic à l’arrière, freinage d’urgence automatique capricieux, etc. De plus, les écrans d’info-divertissement puissants dans ces modèles, seraient responsables de maux de tête chez les utilisateurs. Enfin, l’un des principaux problèmes se situerait au niveau de la connexion du smartphone à la voiture. « Les clients rencontrent le plus souvent des difficultés pour connecter [leurs téléphones] à leur véhicule ou perdent la connexion », rapporte l’auteur de l’étude.

Les problèmes sur les voitures électriques ne seraient pas mécaniques, mais plutôt liés à l'électronique embarqué.
Les problèmes sur les voitures électriques ne seraient pas mécaniques, mais plutôt liés à l’électronique embarqué. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

En réalité, ce sont les technologies embarquées qu’il faudrait améliorer, pour éviter les retours au garage. Néanmoins, cette étude est, je pense, un peu « à charge », car les technologies embarquées dans une voiture thermique sont évidemment bien moins nombreuses que dans une voiture électrique, des marques citées en particulier. Êtes-vous un fervent défenseur des voitures électriques, ou êtes-vous résolument contre ces véhicules ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp
Source
Theverge.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

2 commentaires

  1. Étant donné les chiffres indiqués, ça pue l' »étude » qui a cherché le nombre de retours sans allers plus loin et en donnant des exemples. Il faut manifestement rappeler que sont considérés comme « retours » les mises à jour logicielles effectuées à la maison. Étant donné le nombre de mises à jour que j’ai eu en un an ça collerait bien effectivement en multipliant par 100…

    0
    0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page