Implantée depuis 2009 à Melbourne, en Australie, Pegasus vient de déménager aux États-Unis, plus précisément à Las Vegas. L’entreprise travaille depuis de nombreuses années à la conception d’une voiture volante présentée pour la première fois en 2016. Et il semble que le Pegasus E soit désormais prêt à partir à l’assaut du marché. En termes de design, l’engin qui se manie comme un kart se présente comme un petit hélicoptère monoplace arborant un rotor principal et un rotor de queue. Il dispose de quatre roues. Côté motorisation, Pegasus a opté pour une propulsion hybride thermique-électrique. Bien que la société n’ait pas fourni suffisamment de détails là-dessus, nous savons que le bloc à combustion interne développe une puissance d’environ 160 chevaux.
Une autonomie remarquable
Concernant ses caractéristiques techniques, le Pegasus E possède un poids à vide d’un peu plus de 260 kg. Son moteur thermique fonctionne à l’essence conventionnelle. Le constructeur a prévu un réservoir de 60 litres. En mode hélicoptère, le véhicule est capable de soulever une charge maximale de 101 kg et peut voler jusqu’à 160 km/h. Son autonomie est de trois heures. Il peut voler sur une distance de 420 km avec un seul plein de carburant, et ce, à une altitude maximale de 1800 mètres. Des performances qui semblent surpasser celles des eVTOL conventionnelles.
D’autres modèles pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs
Lorsqu’il roule en mode voiture, le Pegasus E est en mesure d’atteindre une vitesse maximale de 120 km/h. D’après son fabricant, sa taille compacte permet de le garer facilement. À noter qu’en plus de ce modèle, la gamme de produits de Pegasus comprend des monoplaces et biplaces ainsi qu’un taxi aérien quadriplace baptisé Pegasus Air-Taxi. Pour piloter l’engin, du moins aux États-Unis, il serait toutefois nécessaire d’avoir une licence de pilote d’hélicoptère de loisir et un permis de conduire. « Vous pourrez potentiellement garer votre Pegasus dans votre garage, faire un court trajet jusqu’au vertiport le plus proche et décoller vers votre destination », a expliqué la société.
Déjà autorisé à voler en Australie
Il convient de noter que le Pegasus E dispose d’une carrosserie en fibre de carbone et de deux portes qui s’ouvrent vers le haut. Pour naviguer, le pilote utilise un volant ainsi que trois pédales qui servent également pour la conduite sur la terre ferme. L’appareil a déjà reçu la certification de l’Autorité australienne de la sécurité de l’aviation civile et devrait bientôt obtenir celle de la FAA, c’est-à-dire la Federal Aviation Administration des États-Unis. Malheureusement, nous ignorons encore son prix. Plus d’infos : bepegasus.com. Quand verrons-nous cet engin en Europe et en France ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .