Axel Ladaique a créé un deux-roues qui se trouve à mi-chemin entre le vélo traditionnel et le vélo à assistance électrique (VAE). En effet, contrairement à ce dernier qui intègre une batterie ainsi qu’un moteur électrique, l’engin comporte à la place des supercondensateurs et un bloc qui fait office de moteur et de générateur de courant électrique. L’idée consiste à récupérer l’énergie générée par le freinage et lors des descentes pour ensuite l’utiliser lorsque le pédalage devient difficile, notamment lors des montées, mais aussi au moment du démarrage. Cette énergie, au lieu d’être stockée dans une batterie conventionnelle, est conservée momentanément dans les supercondensateurs. Il faut savoir que ces derniers présentent un rapport puissance-volume beaucoup plus élevé par rapport aux batteries lithium. De plus, ils sont plus durables dans la mesure où ils ne contiennent pas de métaux stratégiques tels que le lithium, le cobalt et le nickel.
Une solution plus écologique
Certes, ces dispositifs de stockage énergétique qui propulsent le vélo électrique d’Axel Ladaique ont un rapport énergie-volume moins élevé, mais l’étudiant affirme que leur utilisation rend le deux-roues plus respectueux de l’environnement. Une idéologie qui prend d’ailleurs de l’ampleur alors que le monde est à la recherche de solutions durables pour s’affranchir des combustibles fossiles. En effet, en plus des avantages mentionnés ci-dessus, les supercondensateurs sont plus faciles à recycler. L’engin développé par le Géo Trouvetou français se compose de quatre éléments principaux : le vélo, les supercondensateurs, la carte de contrôle et la roue motorisée.
Un frein moteur
Concernant la carte de contrôle en particulier, elle intègre l’ESC, les capteurs et la carte mère. Comme sur un VAE classique, le cycliste doit pédaler pour que le vélo à supercondensateurs avance. La décélération et l’arrêt sont toutefois associés à un mécanisme permettant de transférer l’énergie qui serait autrement perdue vers le pack de supercondensateurs.
Concrètement, les freins conventionnels sont couplés à un système de frein moteur. Lors des phases de pédalage difficiles, les capteurs détectent le niveau de difficulté avant d’activer le moteur électrique, et ce, tout en déterminant le couple nécessaire pour assurer le confort du cycliste.
Des performances assez intéressantes
Axel Ladaique a déjà construit un prototype du vélo dévoilé au concours d’inventions James Dyson Award. Il faut cependant avouer que celui-ci est loin de pouvoir être utilisé en conditions réelles en raison de son design encore très modeste. Il s’agit essentiellement d’une preuve de concept. Le jeune inventeur travaille déjà néanmoins sur un second prototype plus abouti. Avec le premier prototype, il est parvenu à récupérer près de 20 % de l’énergie générée lors du freinage et des descentes. Avec cette seconde itération, il compte pousser ce taux jusqu’à 40 %. Plus d’informations : figma.com. Que pensez-vous de cette invention ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Vélos intéressant bon a l’inventeur c’est bien de faire évoluer le système de récupération d’énergie.
Ce velo hybride existe déjà en version hybride et est en vente par le fabricant français anod.Et ce n’est pas le velo du bricolo du dimanche montrė sur la photo
Pi pop, constructeur français, commercialisé déjà.
https://pi-pop.fr/
Bonjour. Je ne connais pas ce système que je trouve très intéressant. C’est important de faire passer ces infos et de soutenir de tels projets..bon courage à cet inventeur.
Idée géniale ?
Pas vraiment, la densité watt/kg ou watt/litre est beaucoup trop faible.
Et ça existe déjà, mais chargé c est au plus 20/30 wh, de quoi faire moins 100 m de dénivelé.
Par contre, un vélo à batterie avec récupération énergie freinage/descente, ça c est bien.Matra le faisait il y a 15 ans !