Le mois d’octobre est le mois consacré à la lutte contre le cancer du sein, connu sous le nom « Octobre Rose ». Le cancer du sein a touché, en 2023, 61 214 personnes, nouvellement diagnostiquées, selon l’Institut National du Cancer. Quant aux cancers d’autres natures, ils touchent chaque année plus de 400 000 personnes, selon Santé Publique France. Le point commun à toutes les formes de cancers est le traitement, la plupart du temps appliqué : la chimiothérapie. Cette dernière est une technique invasive qui détruit les cellules cancéreuses, grâce à des injections de divers médicaments anti-cancéreux. Les effets secondaires sont encore nombreux, et parmi ces derniers, l’un touche l’intégrité physique du malade : la perte du système pileux (cheveux, poils, cils, sourcils). La start-up irlandaise Luminate Medical développe depuis quelques années, le casque Lily, qui permet de réduire la chute des cheveux. Et, il serait sur le point d’être commercialisé. Présentation.
Le casque Lily, qu’est-ce que c’est exactement ?
Lors d’un traitement contre le cancer, par la chimiothérapie, nous ignorons encore comment éviter la chute des cheveux, elle est inéluctable. En effet, les médicaments anti-cancer viennent détruire le follicule pileux qui permet au cheveu de pousser. Ainsi, il faut, après traitement, plusieurs mois, avant de constater la repousse des cheveux. Vous me direz peut-être que c’est un détail, mais se retrouver chauve lorsque l’on est, une femme, par exemple, indique immédiatement que vous êtes malades. Le casque Lily est donc un dispositif innovant conçu pour réduire la chute des cheveux, sans l’empêcher totalement. Une technique non invasive, que l’on peut pratiquer chez soi, simplement avec ce casque.
Comment fonctionne le casque Lily ?
Le casque n’est pas celui d’un super-héros qui aurait des pouvoirs surnaturels, bien entendu. Non, en réalité, il utilise un procédé assez simple, mais hautement technologique. En effet, le casque va uniformément appliquer, une pression sur la totalité de la surface occupée par le cuir chevelu. En d’autres termes, la pression exercée bloque les capillaires et empêche, par conséquent, les médicaments d’atteindre le follicule pileux. Dans une interview accordée au magazine Techcrunch.com, le PDG et fondateur de Luminate Medical, Aaron Hannon, explique que les premiers tests ont empêché 75 % des cheveux de tomber. « Nous avons eu des patients qui ont terminé entre quatre et douze séances de chimiothérapie et qui ont conservé une chevelure abondante. Les retours sont incroyables sur la façon dont cela a changé leur expérience du traitement », selon le PDG.
Quel avenir pour le casque Lily ?
De nombreux tests ont été réalisés par l’entreprise, et ils ont également révélé qu’il n’y avait aucun ou très peu d’effets secondaires. La technique utilisée étant non invasive, les problèmes liés à l’inconfort notamment, sont inexistants. Pour le moment, cette invention géniale, n’a pas encore obtenu l’autorisation de la FDA, l’agence du médicament américaine, mais cela ne saurait tarder. Dans un avenir plus lointain, l’équipe de Luminate Medical envisage de transposer cette technique à domicile, pour des soins thérapeutiques encore plus simples à mettre en place. En savoir plus sur cette innovation ? Rendez-vous sur le site officiel : luminatemed.com. Que pensez-vous de casque révolutionnaire ? Pourrait-il changer la vie des patients soignés par chimiothérapie ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Bonjour
Ce casque a l’air génial et je pense qu’il sera utiles aux femmes. Mais je me demande s’il sera accessible à tous les malades. En général les nouveaux produits coûtent chers et seules les plus riches peuvent en bénéficier alors que les plus pauvres n’ont parfois même pas les moyens d’acheter une perruque.
Ma grand mère a eu un cancer du sein et je me souviens quand elle n’avait plus de cheveux. C’était choquant pour nous et elle essayait de cacher sous un foulard pour ne pas nous faire peur. Je crois qu’elle a plus pleuré de la perte de ses cheveux que de celle de son sein.
L’idée est intéressante mais je me demande si les patients pourront porté ce casque sur du long terme. Ne sera t il pas gênant ? À quand une étude clinique sur cet aspect qui me paraît essentiel ?