Cette année, le nombre de foyers se chauffant au bois, est passé de 7 à 7,5 millions, selon les derniers chiffres de l’ADEME. Parmi ces foyers, un quart environ, se chauffent grâce au pellet de bois dont on parle tant depuis deux ans ! Si vous observez un sac de pellets de bois, vous aurez beau chercher, vous ne trouverez pas de date limite d’utilisation optimale (DLUO). Les pellets de bois ont, comme le bois de chauffage, la particularité d’être un produit « consommable » qui ne se périme pas. Néanmoins, tout est relatif, car la qualité des pellets ou du bois, peut s’altérer au fil du temps. Alors comment choisir un pellet de qualité optimale, pour éviter ce genre de déconvenues ? Je vais tout vous expliquer.
Conseil n° 1 : vérifier la dureté du pellet
La dureté des pellets s’affiche généralement sous le nom « durabilité mécanique ». Sur les pellets de qualité, par conséquent, normés DINPlus, ou ENplusA1, cette durabilité mécanique est supérieure à 97,5 %. Les pellets plus tendres ne sont pas nécessairement de mauvaise qualité, néanmoins, ils brûleront plus vite, et votre stock s’épuisera, par conséquent, plus rapidement. Si cette durabilité mécanique n’est pas indiquée, le test consiste à plonger un pellet dans un verre d’eau. S’il se dissout rapidement, il est évidemment plus tendre que s’il résiste à l’immersion.
Conseil n° 2 : assurez-vous d’une parfaite densité
La densité du pellet influe sur leur pouvoir calorifique et leur comportement lors de la combustion, elle est donc essentielle à la qualité des pellets. Sur les normes en vigueur, la densité du pellet doit se situer de 1,12 à 1,40 kg/dm³, (1120 à 1400 kg/m³) pour la norme DINPlus. La norme ENplusA1, elle, estime que les pellets présentant une densité supérieure à 600 kg/m³ sont d’excellente qualité. Pour vérifier si la densité d’un pellet respecte les normes des certifications DINplus et ENplusA1, une méthode simple consiste à le plonger dans un verre d’eau. Si le pellet coule, cela signifie qu’il possède une densité supérieure à celle de l’eau, ce qui est un bon indicateur de qualité. En revanche, si le pellet flotte, cela révèle une densité insuffisante.
Conseil n° 3 : le taux de cendre et les cendres elles-mêmes
Lorsque vos pellets brûlent, il devrait en résulter une cendre grise, légère et fine, signe que vos pellets ne contiennent pas d’additifs chimiques. De plus, vous pouvez vérifier la qualité du taux de cendre sur la vitre du poêle, qui si elle devient noire signifie un taux de cendres trop élevé. Les normes en vigueur estiment, pour un pellet de qualité, un taux de cendre inférieur ou égal à 0,7 % du poids total, pour un usage dans un poêle à pellets.
Conseil n° 4 : la couleur des pellets
Attention, la couleur des pellets n’est pas une preuve absolue de la qualité d’un pellet de bois. En effet, cette dernière dépend du bois qui a été utilisé pour le fabriquer : feuillu ou résineux. Néanmoins, quel que soit le bois utilisé, vos pellets doivent toujours présenter une couleur franche, sans aucune trace d’humidité visible. Vous l’aurez compris, les normes en vigueur sont des gages de qualité, et non pas des pratiques commerciales. Je ne peux que vous conseiller de choisir des pellets affichant ces normes pour éviter les mauvaises surprises. Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Je ne savais pas que des astuces aussi simples existaient pour vérifier la qualité des granulés. C’est bien de le savoir car ca permet de mieux choisir ses pellets et donc d’optimiser notre poele a granules. Je vais suivre ces conseils pour mon prochain achat au moins ca m’evitera les mauvaises surprises et je serai sur de ce que j’achète.
Ce sont des conseils super pratiques est intéressants mais qu’en est-il de l’aspect sur les émissions de CO2 ? C’est aussi important d’expliquer plus en detail les différentes normes des granulés et de voir si toutes les marques respectent ces normes sur l’émission de CO2.
Au moins on connaitra l’impact environnemental complet.
C’est des astuces utiles oui mais personnellement je ne me vois pas analyser tous mes pellets pour savoir si la qualité est bonne. Les fabricants devraient eux tester leurs granulés avant la mise en vente et respecter certains standards. Ce serait plus logique et plus pratique pour les consommateurs.
en théorie les fabricants le font et respectent les normes annoncées, mais lorsque vous stockez vos pellets, il est bon de savoir comment tester votre restant de pellets pour s’assurer qu’ils sont encore de bonne qualité
La couleur de la cendre dépend surtout de la température dans le brasero et du réglage d’air. Si le poêle marche fort la cendre est très claire et inversement. Si l’intrant d’air est trop faible, fond du brasero partiellement bouché, flamme molle, grande , jaune foncée alors la fumée et les cendres sont noires. Quand on change de marque de pellets ou avec l’avancement dans l’hiver qui encrasse les conduits et fait perdre du débit, en attendant le prochain grand nettoyage complet annuel , le poêle a besoin d’un léger réglage du débit d’air. Souvent j’entends dire que c’est à cause du pellet, mais c’est le plus souvent à cause d’un besoin d’air. 11 ans d’expérience.
La densité sous référentiel DIN+ est également à 600kg/m3
Un granulé qui coule est un gravier