Dans nos pays que l’on appelle pays développés, nous utilisons l’eau potable sans même nous rendre compte de son côté précieux et rare. La salle de bain, et les WC sont les plus gros consommateurs d’eau dans une maison. Et, dans les toilettes, nous utilisons du papier-toilette, qui, je vous le rappelle, nécessite 168 litres d’eau par rouleau pour sa fabrication, selon le site Moonizip. Au Japon, les habitants utilisent, pour la plupart, des « Washlets » aussi appelés « WC Japonais », que j’ai moi-même adoptés depuis quelques années maintenant. Pratiques une fois passée la barrière psychologique du papier-toilette, je me pose néanmoins la question de savoir s’ils sont réellement plus écologiques qu’un WC classique. Voici quelques réponses à cette question que vous vous posez peut-être aussi.
Les WC Japonais qu’est-ce que c’est ?
Il existe plusieurs types de WC japonais, certains nécessitent un branchement électrique, et d’autres ont seulement besoin d’une alimentation en eau. Concrètement, l’abattant est généralement doté de deux jets d’eau, qui viennent rincer vos parties intimes et remplacent le papier-toilette. Certains modèles haut-de-gamme affichent des fonctions séchage, des lumières LED, mais je m’intéresse, moi, aux modèles basiques, sans électricité, et sans lumières, complètement inutiles à mon avis. Personnellement, je les trouve plus écologiques, et je vous explique pourquoi.
Une consommation d’eau réduite !
Alors oui, j’entends souvent dire que je consomme plus d’eau avec mon abattant qu’avec un WC classique, mais en réalité, c’est faux ! Certes, j’utilise quelques centilitres d’eau à chaque passage, et la chasse d’eau double pour 3 ou 6 litres. Ce qui est déjà beaucoup moins qu’un WC classique qui utilise de 6 à 9 litres d’eau. Mais là où j’économise l’eau, c’est sur la consommation de papier-toilette que j’ai conservé malgré tout. J’ai fait un petit calcul personnel ! Un rouleau de papier, c’est donc 168 litres d’eau utilisés pour le fabriquer, et j’en utilisais environ 6 par semaine, soit 1 008 litres d’eau, juste pour mon papier-toilette.
Aujourd’hui, je suis passée à 2 rouleaux par semaine, et une petite serviette en éponge qui part en machine, soit approximativement 150 litres d’eau, lave-linge compris… Je pourrais supprimer le papier-toilette, mais je ne vis pas seule à la maison ! Quant à l’eau utilisée pour nous rincer, cela représente quelques centilitres à peine à chaque utilisation, je n’ai donc vu aucune différence sur ma facture. Je passe en conséquence pour une année, et pour la planète de 52 416 litres, à 15 050 et ce juste pour les toilettes ! Ainsi, je vous laisse calculer la réduction de mon impact environnemental !
Les modèles électriques, moins écologiques !
Mon abattant japonais n’est pas branché sur l’électricité, je n’ai donc pas la notion de cet impact possible. Néanmoins, certains doivent être branchés pour fonctionner, et seront évidemment moins économiques qu’un WC classique qui n’est jamais branché électriquement. Les modèles électriques sont davantage des gadgets que des nécessités. En effet, ils proposent des options comme siège chauffant, jets d’eau réglables en température, séchage à air chaud, et même parfois des systèmes d’ouverture et de fermeture automatiques. Est-ce réellement indispensable dans les WC ? Je suis convaincue que les abattants WC Japonais sont plus écologiques, même si cela paraît encore très étrange pour la plupart des gens qui passent chez moi. C’est aussi la raison pour laquelle, il m’est impossible d’éliminer totalement le papier-toilette de mes WC ? Et, vous, avez-vous déjà installé ce type de WC ou restez-vous dans le traditionnel ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .