Lorsque l’on consomme des fruits et des légumes, qui sont, au passage, bénéfiques pour la santé, nous ne sommes pas à l’abri de consommer des pesticides ! Saviez-vous que l’on dénombrait approximativement, 385 millions d’intoxications liées aux pesticides chaque année, selon le magazine Reporterre ? Le ministère de l’Agriculture a même publié un protocole de nettoyage des fruits et légumes, pour garantir notre sécurité alimentaire. Néanmoins, nous ne pouvons jamais être assurés d’ôter tous les résidus de pesticides d’un fruit ou d’un légume avant de le consommer. L’invention d’un élève de Snellville, en Géorgie (USA) pourrait bien changer la donne. Sirish Subash, a inventé un capteur intelligent qui détecte la présence de pesticides grâce à l’IA, le PestiSCAND. Cette découverte géniale lui a valu le prix du prestigieux concours 3M Young Scientist Challenge, raflant le titre de « meilleur jeune scientifique d’Amérique » et un prix de 25 000 $. Présentation.
Détecter les pesticides sur les aliments
PestiSCAND est un dispositif portable qui détecte les résidus de pesticides sur les fruits et les légumes, qui pourrait répondre à la problématique de la sécurité alimentaire. Les pesticides sont partout, nous ne pouvons pas le nier, et même avec des lavages soigneux, ils peuvent aussi se trouver dans l’eau que l’on utilise. Je pense notamment aux pays, dans lesquels l’eau « potable », peut être polluée de pesticides. Le jeune inventeur a été inspiré par sa propre mère, qui lui rappelait fréquemment qu’il fallait absolument laver les fruits et les légumes avant de les consommer. En effectuant quelques recherches, il a constaté que 70 % des produits aux États-Unis contiennent des traces de pesticides, liés à des risques pour la santé, tels que le cancer et la maladie d’Alzheimer.
Le PestiSCAND utilise l’IA
On sait qu’un simple lavage ne permet pas toujours d’éliminer la totalité des pesticides, et nous ne possédons aucun moyen de le vérifier. « Si nous pouvions détecter ces pesticides, nous pourrions éviter leur consommation, et ainsi réduire ces risques », explique Sirish Subash, dans une interview accordée au site interestingengineering.com. Pour fonctionner, l’appareil qui utilise l’IA, projette de la lumière sur la surface des fruits et légumes et mesure les longueurs d’onde qui se réfléchissent en retour. Chaque matériau reflète une combinaison unique de longueur d’onde, et la présence de pesticides modifie ces motifs lumineux. En analysant ces données avec un modèle d’IA, PestiSCAND peut identifier les résidus de pesticides. Le jeune inventeur affirme avoir testé son prototype sur plus de 10 000 échantillons, avec une réussite estimée à 85 %.
Un projet avec de l’avenir
Pour le moment, j’ignore encore si le PestiSCAND connaîtra le succès qu’il mériterait. Ce que je sais, c’est que le jeune inventeur aimerait que cette technologie soit accessible au plus grand nombre, et qu’il voudrait commercialiser son invention pour la modique somme de 20 $. Cela deviendra peut-être une réalité, car en gagnant le premier prix du concours, il a bénéficié de quatre mois de mentorat personnalisé avec un scientifique de 3M.
Cette expérience lui a permis de perfectionner son invention, et de la présenter au siège de l’entreprise 3M, qui lui a décerné le titre prestigieux de meilleur jeune scientifique d’Amérique. Je suivrai cette invention, car je la trouve pertinente et utile à l’échelle mondiale. Et, vous ? Que pensez-vous du PestiSCAND ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Utiliser l epifluorescence pour detecter les molecules de surface est malin….cela se limite quand meme qu’au molecules de surfaces et ne dis rien sur la penetration des produits. Un appareil a emporter avec soi lorsque l on va faire son marché…. Il faudrait completer par une extraction rapide et detection en solution