PestiSCAND : un ado de 14 ans récompensé pour l’invention d’un détecteur de pesticides instantané

Le PestiSCAND, un capteur intelligent de pesticides créé par Sirish Subash, a remporté le 3M Young Scientist Challenge. Accessible et précis, cet appareil pourrait bien devenir un incontournable pour des aliments plus sûrs.

Lorsque l’on consomme des fruits et des légumes, qui sont, au passage, bénéfiques pour la santé, nous ne sommes pas à l’abri de consommer des pesticides ! Saviez-vous que l’on dénombrait approximativement, 385 millions d’intoxications liées aux pesticides chaque année, selon le magazine Reporterre ? Le ministère de l’Agriculture a même publié un protocole de nettoyage des fruits et légumes, pour garantir notre sécurité alimentaire. Néanmoins, nous ne pouvons jamais être assurés d’ôter tous les résidus de pesticides d’un fruit ou d’un légume avant de le consommer. L’invention d’un élève de Snellville, en Géorgie (USA) pourrait bien changer la donne. Sirish Subash, a inventé un capteur intelligent qui détecte la présence de pesticides grâce à l’IA, le PestiSCAND. Cette découverte géniale lui a valu le prix du prestigieux concours 3M Young Scientist Challenge, raflant le titre de « meilleur jeune scientifique d’Amérique » et un prix de 25 000 $. Présentation.

Détecter les pesticides sur les aliments

PestiSCAND est un dispositif portable qui détecte les résidus de pesticides sur les fruits et les légumes, qui pourrait répondre à la problématique de la sécurité alimentaire. Les pesticides sont partout, nous ne pouvons pas le nier, et même avec des lavages soigneux, ils peuvent aussi se trouver dans l’eau que l’on utilise. Je pense notamment aux pays, dans lesquels l’eau « potable », peut être polluée de pesticides. Le jeune inventeur a été inspiré par sa propre mère, qui lui rappelait fréquemment qu’il fallait absolument laver les fruits et les légumes avant de les consommer. En effectuant quelques recherches, il a constaté que 70 % des produits aux États-Unis contiennent des traces de pesticides, liés à des risques pour la santé, tels que le cancer et la maladie d’Alzheimer.

La table de présentation du projet PestiSCAND lors du concours du meilleur jeune scientifique.
L’invention de ce jeune homme a remporté le prestigieux concours 3M Young Scientist Challenge. Crédit photo : 3M

Le PestiSCAND utilise l’IA

On sait qu’un simple lavage ne permet pas toujours d’éliminer la totalité des pesticides, et nous ne possédons aucun moyen de le vérifier. « Si nous pouvions détecter ces pesticides, nous pourrions éviter leur consommation, et ainsi réduire ces risques », explique Sirish Subash, dans une interview accordée au site interestingengineering.com. Pour fonctionner, l’appareil qui utilise l’IA, projette de la lumière sur la surface des fruits et légumes et mesure les longueurs d’onde qui se réfléchissent en retour. Chaque matériau reflète une combinaison unique de longueur d’onde, et la présence de pesticides modifie ces motifs lumineux. En analysant ces données avec un modèle d’IA, PestiSCAND peut identifier les résidus de pesticides. Le jeune inventeur affirme avoir testé son prototype sur plus de 10 000 échantillons, avec une réussite estimée à 85 %.

Un projet avec de l’avenir

Pour le moment, j’ignore encore si le PestiSCAND connaîtra le succès qu’il mériterait.  Ce que je sais, c’est que le jeune inventeur aimerait que cette technologie soit accessible au plus grand nombre, et qu’il voudrait commercialiser son invention pour la modique somme de 20 $. Cela deviendra peut-être une réalité, car en gagnant le premier prix du concours, il a bénéficié de quatre mois de mentorat personnalisé avec un scientifique de 3M.

Présentation du PestiSCAND par Sirish Subash.
Présentation du PestiSCAND par Sirish Subash lors du concours 3M devant le jury et du public. Crédit photo : 3M

Cette expérience lui a permis de perfectionner son invention, et de la présenter au siège de l’entreprise 3M, qui lui a décerné le titre prestigieux de meilleur jeune scientifique d’Amérique. Je suivrai cette invention, car je la trouve pertinente et utile à l’échelle mondiale. Et, vous ? Que pensez-vous du PestiSCAND ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Utiliser l epifluorescence pour detecter les molecules de surface est malin….cela se limite quand meme qu’au molecules de surfaces et ne dis rien sur la penetration des produits. Un appareil a emporter avec soi lorsque l on va faire son marché…. Il faudrait completer par une extraction rapide et detection en solution

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