Lors du dernier Mondial de l’Auto de Paris, une petite start-up lyonnaise a surpris les visiteurs avec son concept de réinvention de la mobilité urbaine. Kiwee, inventée par Metacar est une mini-voiture électrique biplace, conçue pour l’autopartage. Jusque-là, rien de bien nouveau, nous connaissons déjà ce concept de voitures partagées, même si le succès n’est pas réellement au rendez-vous en France. La surprise vient de la conception des voitures Kiwee, car elles s’emboîtent les unes derrière les autres, comme des wagons pour un train. Pour les villes, c’est un gain de place en termes de stationnement et pour les opérateurs, un gain de temps que de pouvoir déplacer dix véhicules en même temps. Je vous emmène à la découverte de cette drôle de Kiwee qui pourrait arriver en 2026.
Kiwee Mobility : l’autopartage optimisé grâce à l’emboîtement
Le concept de Kiwee repose sur une vision d’autopartage simplifié et facilement redistribuable. En permettant à ses véhicules de s’emboîter les uns dans les autres, Kiwee facilite le repositionnement de ses voitures dans les stations, un défi que rencontrent de nombreuses entreprises d’autopartage. Une idée ingénieuse pour ceux qui se souviennent du bazar monumental des AutoLib à Paris : garées n’importe comment, ou laissées en double file ! Ces petites autos Kiwee pourraient aussi être installées dans des villes rurales, puisqu’une seule borne de recharge serait nécessaire pour six véhicules !
La Kiwee, future concurrente de la Citroën AMI ?
Metacar leur prévoit une autonomie de 60 km et une vitesse maximale de 45 km/h, pour de courts trajets locaux, répondant ainsi aux besoins du dernier kilomètre dans les zones faiblement desservies. Pour la conduire, comme pour certaines petites voitures sans permis, il suffira de détenir le permis AM (ex BSR) semblable à celui pour les scooters. Nul doute qu’elles viendront concurrencer l’AMI de Citroën, coqueluche des lycéens aisés. De plus, les Kiwee sont conçues pour maximiser l’éco-conception, et utilisent un maximum de matériaux réutilisables en privilégiant l’économie circulaire. J’aime beaucoup l’idée de pouvoir les garer les unes derrière les autres, avec une seule station de recharge, je ne pense pas avoir déjà connu un tel concept.
La fiche technique d’une solution innovante et pratique
Comme je vous l’ai déjà dit, ces Kiwee se destinent à des déplacements urbains ou semi-urbains. Elles disposeront donc de deux places et pourraient atteindre la vitesse de 45 km/h avec une autonomie de 60 km. Côté espace, le véhicule propose un volume de stockage d’un mètre cube, suffisant pour de petits chargements ou des bagages. Avec ses dimensions compactes (2 333,5 mm de longueur, 1 500 mm de largeur et 1 764,3 mm de hauteur), Kiwee est taillée pour la circulation en ville et les espaces restreints.
La Kiwee est en financement participatif sur WiSEED, et souhaite atteindre l’objectif de 500 000 €. Si tel était le cas, la petite Kiwee emboîtable pourrait voir le jour en 2026. Pour en savoir plus sur ces petites voitures emboîtables qui sont prévues en exclusivité dans le Grand Lyon et le Genevois, leur berceau, vous pouvez vous rendre sur le site officiel : kiweemobility.com. Et, vous ? Que pensez-vous de ces petites voitures électriques ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
La Kiwee m’a l’air très prometteuse pour la mobilité urbaine. Le fait qu’elle puisse s’emboiter permet un stationnement plus simple et ce serait très pratique pour les villes avec une forte densité de population. C’est une super avancée pour le concept de l’autopartage. Pratique et efficace !
Une autonomie de seulement 60 km ? Avec une vitesse limitée a 45 km/h ? C’est vraiment pas foufou. Ce moyen de transport peut être utilisé seulement pour les trajets très courts. C’est bien pour ceux qui n’ont pas besoin de faire des longs trajets mais c’est rare. La plupart du temps on prend la voiture pour d’assez long trajet. 60km c’est bcp trop peu.
C’est une idee pas mal en principe. Mais je doute que bcp d’investisseurs accepte de se lancer dans une simple promesse qui reste incertaine. Un financement participatif pour un produit qui ne sera pas encore dispo en 2026 semble tres risqué. A voir avec le temps…