Si vous vous chauffez grâce au bois de chauffage, vous devez savoir qu’il vaut mieux que vos bûches soient fendues et parfaitement sèches, je vous invite d’ailleurs à découvrir notre article sur les meilleurs fendeurs de bûches. Selon les recommandations de l’ONF (Office National des Forêts) un bois prêt à brûler doit présenter un taux d’humidité inférieur à 23 %. Un bois trop humide présentera un pouvoir calorique moins élevé qu’un bois sec, et il produira également beaucoup plus de fumées, encrassera votre poêle, etc. Le bois sec, lui, chauffera davantage votre maison, et laissera un conduit plus propre. De plus, il permet par ailleurs de réduire les émissions de fumées, qui sont, malgré le fait que le bois soit écologique, néfastes pour l’environnement. Mais, comment savoir si votre bois est sec ? Je vais tout vous expliquer.
Le test du liquide vaisselle
Le test du liquide vaisselle est une méthode simple pour vérifier si le bois est sec. Il consiste à appliquer un peu de liquide vaisselle sur une extrémité de la bûche, puis à souffler de l’air par l’autre extrémité, avec un compresseur par exemple. Si le liquide produit des bulles ou de la mousse, cela signifie que l’air circule librement à travers la bûche, un signe que le bois est bien sec. Ce test repose sur le principe que les veines du bois, initialement remplies d’eau, laissent passer l’air lorsque le bois est sec.
Le test d’impact
Un autre test rapide consiste à frapper deux bûches l’une contre l’autre. Si le bois est sec, le choc produit un bruit clair et résonnant ; à l’inverse, un bois humide émet un son plus sourd. Cependant, ce test peut être faussé par les températures très froides, qui donnent au bois un son semblable à celui d’un bois sec, sans garantir pour autant son faible taux d’humidité. Néanmoins, entrechoquer deux buches lorsque vous réapprovisionnez votre cheminée ou votre poêle ne coute rien.
Le test visuel
Lorsque vous prenez une bûche, vous pouvez déterminer non pas son taux d’humidité, mais si vous la classez dans la catégorie « bois sec » ou « bois humide ». Une bûche humide est plus lourde, plus foncée aussi et peut présenter de la mousse ou des champignons. Quant au bois sec, il est plus léger, de couleur claire et ne présente aucune odeur de sève ou d’humus, comme cela peut être le cas avec un bois humide. Enfin, les cernes de croissance sont visibles et l’écorce peut se détacher facilement.
Le test de l’humidimètre
Pour une mesure plus précise, un humidimètre, disponible dans les magasins de bricolage pour une somme modique, est l’outil idéal. Il suffit de le placer au cœur du bois, après l’avoir fendu, pour obtenir une lecture précise du taux d’humidité. Si ce taux est inférieur à 23 %, le bois est prêt à l’emploi.
Et si vous n’avez pas réussi à déterminer l’humidité de votre bois ?
Imaginons que vous bruliez du bois humide. Ce n’est pas très grave, mais vous saurez, pour la prochaine flambée, qu’il vaut mieux l’éviter. Ainsi, lorsque des bûches humides sont brûlées, elles grésillent, produisent une fumée noire et sont difficiles à allumer. Vous pourriez même apercevoir un liquide qui suinte de la bûche : un mélange d’eau et de sève. Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Donnez-nous votre avis ou partagez avec nous votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .