À l’instar de l’installation d’un dispositif de chauffage fonctionnant à partir d’EnR, l’amélioration de l’isolation permet à un ménage de réduire grandement sa consommation énergétique, ses dépenses et l’impact environnemental de son logement. Selon IZI by EDF, en limitant les déperditions de chaleur au niveau d’une dalle de sol et en traitant les ponts thermiques, un foyer peut économiser jusqu’à 15 % d’énergie. Toutefois, pour obtenir d’excellents résultats, il est important de bien choisir les isolants à mettre en place. En effet, bien que de nombreux matériaux bénéficient d’une conductivité thermique particulièrement faible, ils peuvent être polluants, sujets au tassement ou facilement inflammables. Comme alternative plus écologique, plus résistante et plus sûre à certains isolants traditionnels, on peut citer la bille de graphite. Inventée par l’ingénieur Benjamin Moret, cette dernière permet de renforcer efficacement l’isolation des différentes parties d’une habitation, dont les combles et les murs.
Une conductivité thermique très faible
Les billes de graphite développées par Benjamin Moret se démarquent, entre autres, par leur conductivité thermique nettement plus faible que celle de la majorité des autres isolants présents sur le marché. Les modèles Premium ont un calibre allant de 2 à 5 mm et un coefficient lambda de 0,0315 W/(m.K). Les billes Premium+, quant à elles, ont des dimensions de 4 à 7 mm et une conductivité thermique de 0,0327 W/(m.K). Ce qui est légèrement supérieur au lambda des produits Premium, mais inférieur à celui de la laine de roche, par exemple, qui est estimé entre 0,034 et 0,045 W/(m.K) d’après l’association QUALITEL. Outre la conductivité, le déphasage thermique des billes est évalué à 1 450 J/Kg.K, soit 6 heures. Pour information, les matériaux isolants sont commercialisés par la marque Billegraphite et sont disponibles en deux autres modèles, dont le coefficient lambda est de 0,035 W/(m.k).
Des matériaux écologiques
Si les billes de Benjamin Moret sont d’excellents isolants thermiques, elles sont également respectueuses de l’environnement et ont une durée de vie élevée. Elles sont essentiellement constituées de graphite naturel et d’un plastifiant recyclé. Par ailleurs, elles n’émettent aucun polluant dans l’air, en raison de l’absence de fibre ou de substances potentiellement toxiques, telles que les pesticides. Concernant leur résistance, les matériaux sont capables de conserver leur pouvoir isolant pendant de nombreuses années et ne subissent aucun tassement, contrairement à la laine de verre, la laine de roche ou la ouate de cellulose. Il est à noter que les billes de graphite ont fait l’objet d’un rapport qui valide l’absence de perte d’épaisseur et ont réussi un test d’émission de composés organiques volatils.
Des isolants relativement aisés à mettre en place
Tout comme la ouate de cellulose ou la laine de roche, la pose des billes de graphite s’effectue par insufflation. Elles sont injectées dans des murs, des combles, des planchers ou des sous-pentes à l’aide d’un propulseur à air comprimé comprenant un pistolet de soufflage relié à un compresseur, pouvant fournir une pression allant de 7 à 8 bars. Une fois éjectées par l’appareil, elles rebondissent au niveau des parois intérieures des corps creux et se répartissent de manière homogène pour combler tous les espaces vides.
Dans la majorité des cas, il est nécessaire de percer des trous de 22 mm à 32 mm pour injecter les matériaux isolants dans les murs creux. Plus d’informations : billegraphite.fr. Connaissiez-vous cette méthode d’isolation avec des billes de graphite ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .