Après quelques jours de froid et quelques flocons de neige le 21 novembre dernier, les températures sont plutôt très douces depuis quelques jours. Pour les soirs frisquets, j’avoue que je ne résiste pas à l’allumage de mon petit poêle à bois d’appoint : c’est tellement agréable cette chaleur. Nous sommes 7,5 millions de foyers selon l’ADEME à nous chauffer au bois, l’un des combustibles préférés des Français. Néanmoins, le stock de bois n’est pas inépuisable, et surtout, il a un coût parfois élevé, il est judicieux de l’économiser. Je vous livre quelques conseils pour optimiser la chaleur de votre poêle, et ainsi économiser sur votre bois de chauffage. C’est parti.
Choisir le bois, un élément essentiel
Le choix du combustible est essentiel pour tirer le meilleur parti d’un poêle à bois. Le bois doit d’abord être bien sec afin de produire moins de fumées et de suie, améliorant de cette façon la production de chaleur, et limitant les risques de feu de cheminée. De plus, un bois bien sec vous évitera également un nettoyage trop fréquent de votre poêle et prolongera sa durée de vie. Quant aux buches, les essences de bois dur, comme le chêne, le hêtre ou le frêne, sont particulièrement recommandées. Ils brûlent lentement et génèrent une chaleur intense et durable. Les bois résineux conviennent par ailleurs, néanmoins, ils encrassent le poêle plus rapidement et génèrent davantage de résidus. Enfin, si vous le pouvez, privilégiez du bois local et issu de forêts gérées durablement, c’est une bonne initiative pour la planète ! Je vous invite d’ailleurs à consulter notre article sur les meilleurs fendeurs de buches.
Bien choisir l’emplacement de son poêle à bois : efficacité et sécurité
L’emplacement du poêle à bois est essentiel pour garantir une diffusion optimale de la chaleur dans la maison. Idéalement, le poêle devrait être placé dans un point central, comme le salon, afin de favoriser une répartition homogène de la chaleur dans toutes les pièces. Ce n’est évidemment pas toujours possible, notamment si vous utilisez l’emplacement d’une ancienne cheminée à foyer ouvert comme moi. Dans les vieilles bâtisses, les cheminées étaient souvent installées dans un angle, à l’entrée de la maison. De plus, pour une sécurité optimale, le poêle doit être éloigné de tout matériau inflammable et le mur qui se trouve derrière lui protégé par une plaque de protection murale.
L’astuce en plus : le ventilateur de poêle à bois
Pour profiter de la chaleur du poêle lui-même ou de son conduit, vous pouvez installer un ventilateur de poêle à bois. Ce petit accessoire coûte de 20 à 60 € et s’installe en quelques minutes seulement. Il fonctionne grâce à l’effet Peltier sans piles ni batterie. L’effet Peltier est un phénomène thermoélectrique qui, grâce à un petit module, va déclencher les pâles du ventilateur dès lors qu’une certaine température est atteinte.
Le module Peltier transforme, en réalité, la différence de température entre la base chaude et le dissipateur froid en courant électrique. En l’installant sur le poêle ou le conduit, il récupère la chaleur générée par ces deux parties, et redirige la chaleur vers le centre de la pièce. Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .