
L’hiver se terminera le 21 mars 2025, mais quelques semaines de froid nous attendent encore. Semaines pendant lesquelles nous devons laisser nos chauffages en marche 24 h / 24, et qui ne devraient pas alléger nos factures, bien au contraire. Si comme 7,5 millions de foyers selon l’ADEME, vous avez choisi le bois pour vous chauffer, et notamment le pellet de bois, il existe quelques astuces pour limiter votre consommation en fin de saison. Réglage, qualité des pellets, ventilateur de poêle, de petits conseils, qui pourraient vous permettre d’alléger un peu vos factures, que je vous propose de découvrir immédiatement.
Conseil n° 1 : choisir le poêle à pellets idéal
C’est une évidence, mais il existe tellement de modèles et de prix, qu’il est parfois difficile de s’y retrouver. Le premier conseil étant d’éviter, dans la mesure du possible, les poêles à pellets à prix plancher, souvent bas de gamme, et consommateurs de combustible. En règle générale, plus le prix est bas, plus le poêle va consommer. Pour une maison de 100 m², très bien isolée, la puissance de votre poêle doit être de 2,5 kW, selon chauffage-economique.net. Et, pour la même surface dans une maison mal isolée, la puissance monte à 10 kW, et ce ne sera évidemment pas le même tarif ! Vous devrez, par conséquent, estimer ces données, avant d’investir dans un poêle à pellets.
Conseil n° 2 : une bonne gestion de la température
L’ADEME recommande de maintenir une température à 19 °C dans les pièces à vivre, 17 °C dans les chambres, et 22 °C dans la salle de bain. Personnellement, à 19 °C toute la journée, je suis frigorifiée, mais augmenter la température affecte forcément la consommation de pellets. Ainsi, si vous choisissez d’augmenter la température d’un degré, vous consommerez 7 % de pellets en plus… Et, ceci est valable pour chaque degré supplémentaire. Nous ne ressentons pas le froid de la même manière, et ce sera à vous de juger de celle qui vous convient pour vivre confortablement.
Conseil n° 3 : des pellets de qualité
Les pellets de bois que vous utilisez doivent être d’excellente qualité pour éviter la surconsommation. C’est une évidence, et il existe pour cela des normes de qualité indiquées directement sur les sacs de pellets. Ces normes, qui sont notées Flamme verte, Qualibois, DIN +, EN + ou encore NF Biocombustibles solides. Ces normes sont l’assurance de pellets de qualité. Elles norment le taux d’humidité (inférieur à 10 %), le taux de cendre (inférieur à 7 %) et le pouvoir calorifique (de 4 600 à 5 300 Wh/kg), pour les principaux critères de qualité. De plus, pensez à passer commande en période estivale, la saison pendant laquelle les prix constatés sont les plus bas.
Conseil n° 4 : l’ajout d’un ventilateur de poêle
Certains estiment que le ventilateur de poêle est un gadget commercial, et ils sont libres de leurs pensées ! Le ventilateur de poêle à pellets est un petit accessoire qui promet d’économiser jusqu’à 30 % de pellets de bois. Installé directement sur le poêle, il fonctionne grâce à l’effet Peltier, un phénomène qui déclenche la rotation des pales dès que la base atteint une certaine température (de 50 à 90° C). Le but du ventilateur de poêle est de redistribuer la chaleur émise par la structure du poêle, ou le conduit, pour la rediriger vers le centre de la pièce. Grâce à un répartiteur de chaleur, vous consommez, assez logiquement, moins de pellets, ou de bois de chauffage d’ailleurs ! Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Et, connaissez-vous d’autres astuces pour limiter votre consommation de pellets ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
De 4 600 à 5 300.kw/h……????
Ce serrait pas 4,6 à.5,3 kw/h
1 kilo de bois sec ..donne. +- 4 kw/h
en effet c’est en wh, merci c’est corrigé