Comme chaque année, le 1ᵉʳ janvier apporte son lot de mauvaises nouvelles ! Ne nous voilons pas la face, en règle générale, les changements pour la nouvelle année ne sont pas souvent de bon augure ! Parmi les nouvelles réglementations pour 2025, il en est une qui ne va pas ravir les conducteurs de véhicules diesel doté d’un réservoir AdBlue (ou AUS32), que je prononce « adiblou » d’ailleurs ! Des contrôles techniques plus stricts avec détecteurs de désactivation du système, souvent responsable de pannes couteuses et immobilisant les véhicules. Mais également une amende bien salée, à hauteur de 7 500 € qui pourra en découler, et quelques autres petites nouveautés qui vont vous fâcher ! Décryptage.
Le durcissement du contrôle technique pour les véhicules équipés d’AdBlue …
La pratique de désactivation du système AdBlue est très largement répandue, car en réalité, le moteur diesel peut parfaitement fonctionner sans. La différence étant qu’il est plus polluant ! Désactiver le système est illégal et passible d’une amende de 7 500 €, mais ce n’est pas nouveau, c’est ainsi depuis l’apparition de ce dispositif. Dans les faits, si certains désactivent le système, c’est surtout parce qu’il n’est vraiment pas fiable et responsable de nombreuses pannes. Mon oncle est tombé en panne, un 15 août, à 900 km de chez lui à cause de l’AdBlue… Seule solution : le désactiver pour au moins rentrer à l’hôtel et attendre l’ouverture d’un garage… Bilan : 1 600 € de réparation : cela fait cher les vacances ! Cette année, les centres de contrôle technique seront donc plus regardants à ce niveau-là ! Si une défaillance est détectée, le véhicule risque une contre-visite, voire une interdiction de circuler. Oups, si vous jouez à ce petit jeu, pensez à le réactiver avant le passage, j’dis ça j’dis rien !
Une consommation minimale d’AdBlue imposée
Vous pensiez que cela s’arrêtait là pour cette année. Eh bien non, ce n’est pas tout ! Ainsi, une nouvelle réglementation impose aux conducteurs de véhicules diesel de consommer au moins 15 litres d’AdBlue tous les 10 000 km. Cette mesure vise à garantir le bon fonctionnement des systèmes antipollution et à dissuader les pratiques frauduleuses. Et, comment cela se passe-t-il si l’on ne roule pas 10 000 km par an, comme moi ? Je n’ai pas la réponse à cette question, peut-être rouler pour rouler, sans but, juste pour respecter la loi ? Allez une petite dernière pour la route ? Les véhicules diesel classés Crit’Air 3 (immatriculées avant 2011) ne pourront plus circuler de 8 à 20 h, dans de grandes villes de France : Paris et petite couronne, Lyon ou encore Strasbourg… Sympa les nouvelles, non ?
Mais au fait ? L’AdBlue : Qu’est-ce que c’est et à quoi ça sert ?
L’AdBlue, c’est un liquide clair composé principalement d’eau déminéralisée et d’urée (à hauteur de 32,5 %). Son rôle ? Réduire considérablement les émissions d’oxyde d’azote (NOx) produites par les moteurs diesel. Concrètement, l’AdBlue est injecté directement dans les gaz d’échappement avant qu’ils ne sortent du pot d’échappement. Sous l’effet de la chaleur, ce liquide transforme les polluants en vapeur d’eau et en azote inoffensif. Résultat : une pollution bien moindre et une meilleure conformité avec les normes environnementales européennes. Pour mon père qui n’a d’autre choix que de l’utiliser, c’est surtout un motif de pannes récurrentes sur son IVECO, mais là n’est probablement pas le débat !
En attendant, si vous ne roulez pas suffisamment, votre AdBlue qui rend votre véhicule diesel plus écologique, pourrait vous couter très cher en réparation ! Et ça, on ne vous le dit pas toujours quand vous achetez une nouvelle voiture ! Que pensez-vous de ces nouvelles réglementations ? Plutôt utiles ou plus contraignantes pour les propriétaires de véhicules dotés d’un réservoir AdBlue ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .