L’invention du Dry January et les origines du mois sans alcool

Après les excès des fêtes, janvier sonne comme une invitation à la détox. Mais au-delà du simple défi, le Dry January est une vraie réflexion sur notre rapport à l'alcool. Prêts à relever le défi ?

Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts ! Boire ou conduire, il faut choisir ! Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ! Ces slogans, vous les avez forcément déjà entendus tant ils sont ancrés dans nos vies depuis des lustres ! L’alcool* tue, mais pas uniquement sur les routes, puisqu’elle serait responsable de plus de 49 000 décès en France, selon le ministère de la Santé. Vous me direz sans doute qu’on peut mourir d’une cirrhose sans jamais avoir bu une goutte d’alcool ou d’un cancer du poumon sans avoir fumé ? C’est vrai, mais l’alcool est quand même, comme le tabac, un facteur aggravant, non ? Au Royaume-Uni, depuis 2013, le mois de janvier est le « mois sans alcool », comme « le mois sans tabac en novembre ». Pourquoi cette période d’abstinence souhaitée pourrait être bénéfique ? Et, d’où vient cette idée de faire de janvier, un mois sans alcool ?

Le mois sans alcool ou Dry January, qu’est-ce que c’est ?

Je ne connaissais pas l’existence de ce mois sans alcool avant d’écrire cet article. C’est peut-être parce que malgré mes 23 ans, et ma jeunesse, je ne bois pas une goutte d’alcool, je préfère être le « Sam » de toutes les soirées ! Et, je reste aussi maître de moi-même en toutes circonstances, soit dit en passant ! Cette tradition de Dry January, que l’on pourrait traduire par « mois sec » est née au Royaume-Uni en 2013, sous l’impulsion de l’organisation britannique Alcohol Change. Concrètement, c’est un défi lancé chaque année au mois de janvier pour ne pas boire d’alcool pendant 31 jours. Ce mouvement a rapidement pris de l’ampleur et est aujourd’hui suivi dans de nombreux pays, dont la France.

De nombreux cocktails.
Un mois sans alcool peut faire prendre conscience de leur consommation excessive à certaines personnes. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Pourquoi avoir choisi le mois de janvier ?

Novembre était déjà pris par le mois sans tabac, cela faisait peut-être beaucoup pour ceux qui cumulent les deux addictions. Je plaisante, janvier a été choisi, car après les excès des fêtes, une petite cure détox ne peut pas faire de mal ! L’idée est simple : offrir à son corps et à son esprit une pause bien méritée après les repas arrosés et les festivités de décembre. Le Dry January s’adresse à tout le monde : ceux qui boivent un verre de temps en temps, ceux qui consomment régulièrement et les dépendants. Néanmoins, lorsque la dépendance est ancrée, l’alcoolisme est une maladie, qui doit être soignée par le corps médical. Une abstinence est bénéfique, mais il semble difficile qu’elle résolve un problème d’alcoolisme.

Quels sont les objectifs du Dry January ?

Personnellement, le Dry January, je le conjugue tous les mois de l’année, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Ce mois sans alcool vise plusieurs objectifs :

  • Améliorer sa santé : en arrêtant l’alcool pendant un mois, votre foie très sollicité en décembre se repose. De plus, le sommeil s’améliore, la peau reprend des couleurs, et l’énergie fait son grand retour !
  • Reprendre le contrôle : ce défi aide à prendre conscience de sa consommation d’alcool. Pour celles et ceux qui sont dans le déni d’alcool, cela peut aussi les aider à prendre conscience d’un éventuel manque. Pour d’autres, cela les aide à réduire les habitudes parfois trop automatiques, comme l’apéritif quotidien.
  • Économiser de l’argent : moins d’alcool, c’est aussi moins de dépenses. Faites le calcul, à raison d’une bouteille à 30 € par semaine, ce serait 120 € en moins par mois, soit 1 440 € par an : vos vacances sont payées.
  • Changer son rapport à l’alcool : loin d’interdire définitivement l’alcool, le Dry January invite à une consommation plus réfléchie et modérée tout au long de l’année.
Une femme avec des bouteilles de vin dans un supermarché.
Vous en êtes ou avec l’alcool de votre côté ? Sobre, modéré ou dépendant ? Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Pour certains, ce mois sans alcool peut être le déclic vers une vie plus saine, des plaisirs ou des saveurs retrouvés. Et vous ? Si vous consommez de l’alcool, même de manière occasionnelle, avez-vous déjà pratiqué le « Dry January » ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

*L’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. En France, la vente d’alcool est interdite aux mineurs de moins de 18 ans.

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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