Le bois de chauffage est un sujet d’actualité évidemment ! En hiver, les poêles tournent à plein régime, et nous chargeons le foyer pour profiter de cette chaleur incomparable que procure le bois. Ah, les soirées d’hiver au coin du feu… Une chaleur douce, une ambiance cosy, et le plaisir de profiter de cette ressource naturelle qu’est le bois de chauffage. Mon grand-père jurait seulement par le chêne pour mettre dans la cheminée, et il avait probablement raison, c’est un bois au pouvoir calorifique très élevé ! Mais, d’autres bois peuvent aussi procurer une douce chaleur, encore faut-il bien le choisir, ce bois ! En effet, toutes les essences ne se valent pas, et d’autres critères comme le taux d’humidité ou la dimension des bûches peuvent faire toute la différence. Alors quels sont les bois de chauffage les plus calorifiques ? Quelles essences sont les plus judicieuses ? Je vous raconte tout cela immédiatement.
Les essences à fort pouvoir calorifique : des alliés précieux pour nous tenir chaud !
Si vous observez une buche de bois, elle ressemble comme deux gouttes d’eau à une autre buche de bois, non ? Et, pourtant, elles sont bien différentes l’une de l’autre, si l’essence originelle est différente. Je ne vous apprends rien : tant mieux, mais certains ignorent peut-être que les essences de bois ont des pouvoirs calorifiques différents. Eh oui, tous les bois ne produisent pas la même quantité de chaleur, et certains sont plus performants que d’autres. Les essences comme le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l’orme et l’érable sont les stars du chauffage : elles disposent un pouvoir calorifique élevé, avoisinant 2 000 kWh par mètre cube apparent. Ces bois durs brûlent lentement et produisent une chaleur constante, idéale pour les foyers fermés.
Mon grand-père avait encore raison, les anciens savaient ce que nous ignorons désormais ! Cependant, des essences comme le châtaignier, l’acacia ou les arbres fruitiers restent intéressants, avec environ 1 700 kWh par mètre cube apparent. Quant au bas du classement en termes de pouvoir calorifique, les résineux comme le pin, l’épicéa ou le sapin ou encore certains feuillus (peupliers, bouleaux), brûlent vite, mais chauffent moins. De plus, ils sont riches en sève, ils brûlent vite et peuvent encrasser votre appareil si le feu n’atteint pas une température suffisante. Néanmoins, si vous disposez de ces bois, ils sont parfaits pour fabriquer votre petit bois d’allumage, ne les négligez pas pour cet usage, ils sont les meilleurs dans ce domaine… Les cagettes de légumes sont fabriquées en pin, non ?
Passons à un autre critère capital : le taux d’humidité
Mon grand-père, toujours lui, tapotait sur les buches pour savoir si le bois était bon pour le feu ! En réalité, il vérifiait le taux d’humidité de son stock de bois. Un bruit sec, le bois est parfait. Un bruit sourd : recalé, il est trop humide ! À l’évidence, le secret d’un bon feu, c’est un bois sec ! Un bois humide (avec un taux d’humidité supérieur à 23 %) ne brûle pas correctement, pollue davantage, encrasse votre poêle et produit beaucoup moins de chaleur. En effet, une partie de l’énergie est gaspillée pour évaporer l’eau contenue dans le bois.
Pour être sûr que votre bois est bien sec, plusieurs astuces existent : utilisez un testeur d’humidité, vérifiez l’aspect des extrémités (elles doivent être grisées et présentant de petites fissures), ou bien, renseignez-vous sur la date de coupe. Privilégiez le bois sec (classe H1), mais si vous disposez d’un espace de stockage suffisant, vous pouvez opter pour du bois humide (classe H2) moins cher et le faire sécher vous-même. Sinon, l’astuce du tapotement sur la buche fonctionne toujours, et je l’utilise encore aujourd’hui !
D’autres critères essentiels : les dimensions de vos bûches et leur stockage
Là encore, on pourrait se dire qu’une buche est une buche et que du moment qu’elle rentre dans le poêle, c’est parfait. Eh bien non, la taille des buches possède aussi une importance quant à la qualité de votre chauffage. En effet, les dimensions standard vont de 20 à 50 cm, mais veillez à ce que les bûches soient légèrement plus petites que la largeur de votre foyer. Plus elles sont courtes, plus elles brûlent facilement, et plus elles rentrent aisément dans le foyer aussi, mais leur prix est aussi plus élevé.
Personnellement, je fais livrer en buches d’un mètre que je recoupe en 5 buches de 20 cm pour mon petit poêle à bois d’appoint. Quant au stockage, évitez de laisser vos bûches à même le sol ou exposées à l’humidité. Rangez-les dans un endroit bien ventilé, à l’abri de la pluie, et surélevées (par exemple, sur des palettes). Un bois bien stocké conserve ses qualités calorifiques et assure un chauffage optimal tout l’hiver.
Une alternative au bois traditionnel : les bûches densifiées ou compressées
Sur ce sujet et au regard du dernier article paru sur le sujet, les avis des consommateurs ne sont pas unanimes ! Certains les adorent et d’autres les détestent avec des arguments entendables pour chaque parti. Néanmoins, si vous cherchez une solution pratique et performante, les bûches de bois densifié sont une option à envisager. Fabriquées à partir de sciure compressée, cette alternative des bûches compressées, offre un pouvoir calorifique très élevé (4 600 kWh par tonne).
Par exemple, les bûches densifiées, parfaitement calibrées, sont idéales pour démarrer un feu ou augmenter rapidement la température d’une pièce. Une équation gagnante, qui vous fera économiser sur votre stock de bois de chauffage que vous pourrez réserver à l’alimentation de votre âtre ! Certifiées (NF Bois de chauffage, PEFC, etc.), ces produits garantissent une qualité constante et un respect de l’environnement.
Combien coûte le bois de chauffage ?
Le prix du bois de chauffage varie en fonction de l’essence, de la dimension des bûches, du taux d’humidité, et de votre région. En moyenne, comptez de 70 à 100 € le mètre cube apparent pour du chêne ou du charme coupé en 50 cm. Le prix dépend aussi de la région d’habitation ! En Île-de-France, je suis plutôt autour de 100 € le mètre cube livré en un mètre que de 70 €, le prix payé par mon oncle en Alsace, région forestière par excellence. Un dernier conseil ? Pour réaliser des économies, pensez à acheter votre bois au printemps, quand les prix sont plus bas et optez pour des circuits courts.
Les bois locaux, certifiés et issus de forêts gérées durablement, sont à préférer pour leur impact environnemental réduit. Et, vous, quelles sont vos astuces pour choisir et utiliser le bois de chauffage ? Préférez-vous les essences classiques comme le chêne et le charme ou les alternatives modernes comme les bûches densifiées ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .