Selon la Fédération des Professionnels de la Piscine et du Spa, la France dénombre aujourd’hui plus de 3,5 millions de piscines privées ! Je fais partie de ces privilégiés, la maison achetée l’an dernier disposait d’une piscine, même si cela n’était pas un critère lors de mes recherches. C’est la première fois que je possède une piscine, et bien entendu, je suis plutôt novice en matière d’entretien de cette dernière. Au début du mois de janvier, alors que les températures avaient chuté, j’ai aperçu une couche de glace à la surface de ma piscine. Pensant bien faire pour protéger ma piscine, j’ai doucement cassé cette couche de glace afin que la pompe tourne 24 h/24 pour conserver l’eau en mouvement et éviter le gel (j’étais en hivernage actif) ! Grossière erreur de ma part, mais bien involontaire, qui va me coûter très cher au printemps ! Alors pourquoi ne faut-il jamais briser la glace en surface d’une piscine ? Je vous explique tout avec les conseils de mon pisciniste.
Quelle est l’erreur que j’ai commise avec ma piscine ?
Comme je vous l’ai dit en introduction, alors qu’une mince couche de glace s’était formée en surface, j’ai pensé que cela abîmerait ma piscine. On connaît les problèmes causés par le gel dans les canalisations d’eau, et j’ai voulu éviter le même genre de désagrément pour la piscine. Je me suis dit qu’en remettant la pompe en marche 24 h/24, l’eau resterait en mouvement et ne risquerait pas de geler. À première vue, la couche étant relativement fine, je pensais que cela ne présentait aucun risque. Cependant, et c’est là que réside ma plus grande erreur : je n’avais pas anticipé les répercussions sur les matériaux de ma piscine, notamment le liner, qui constitue une partie essentielle et délicate de sa structure. Et, le verdict de mon pisciniste fut sans appel : il est fichu !
Pourquoi cette erreur a engendré un liner cassé ?
Lorsque j’ai brisé la glace, j’ai ignoré un détail essentiel que m’a expliqué plus tard mon pisciniste : la glace, même fine, colle aux parois du liner. En cassant brutalement cette couche gelée, j’ai provoqué une tension excessive sur le liner, qui n’est pas conçu pour supporter de tels chocs. Résultat : une fissure s’est formée, rendant le liner inutilisable. De plus, la glace elle-même, avec ses bords souvent coupants, peut causer des micro-déchirures ou des dommages invisibles à l’œil nu, mais suffisants pour compromettre l’étanchéité. Ce type de dégât est particulièrement fréquent dans les régions où les hivers sont rudes. Mon erreur m’a donc coûté bien plus qu’une simple intervention : remplacer le liner au printemps prochain me reviendra au moins à 2 500 €, sans compter la gêne et les travaux nécessaires pour remettre la piscine en état. L’année 2025 n’a pas très bien commencé, je peux vous l’assurer. Néanmoins, c’est ma faute, et uniquement ma faute, au lieu d’agir et de me renseigner ensuite, j’aurais évidemment dû faire l’inverse !
Les conseils de mon pisciniste pour hiverner ma piscine
Afin que cette mésaventure ne vous arrive pas à vous aussi, j’ai pris quelques conseils auprès de mon pisciniste, et voici ce qu’il faut faire :
- Ne jamais essayer de casser la glace qui se forme à la surface de l’eau, même en hivernage actif. En cas de formation de glace, il vaut mieux laisser la nature suivre son cours.
En hiver, il m’a conseillé de vidanger partiellement la piscine, de protéger les canalisations grâce à des bouchons antigel et de placer des flotteurs spécifiques sur la surface de l’eau pour absorber la pression de la glace. Ah si je l’avais su avant ! Et, vous, comment préparez-vous votre piscine pour l’hiver ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .