L’humidité dans une maison est un mal insidieux que l’on ne voit pas toujours, mais qui doit être combattu ! Le taux d’humidité dans une maison doit être maintenu de 40 à 60 % selon l’ADEME. Un taux qui garantit un air sain, et évite la détérioration des murs intérieurs comme extérieurs. En 2005, nous sommes devenus propriétaires de notre maison, une vieille ferme transformée en habitation, où l’humidité régnait en maîtresse dans la plupart des pièces. Il nous a fallu investir et utiliser diverses techniques pour combattre cette humidité, et nous éviter des maladies, et une explosion de nos factures d’électricité. Je vous explique les techniques utilisées, et vous donne quelques idées pour venir à bout de murs humides. Suivez le guide.
Le liège : l’isolant naturel et polyvalent
L’une des premières solutions que j’ai testées pour un mur de ma cuisine a été le liège naturel. Ce matériau isolant a tout pour plaire : il est 100 % écologique, facile à poser, et surtout, il respire. Sa capacité à absorber et à restituer l’humidité le rend particulièrement adapté aux murs légèrement humides. Je l’ai utilisé sous forme de panneaux que j’ai collés directement sur le mur concerné mitoyen avec celui de la salle de bains. Résultat ? En plus de limiter les effets de l’humidité, j’ai aussi remarqué une nette amélioration de l’isolation thermique de la pièce.
La laine de verre ou de roche : un classique avec une astuce en plus
Pour un mur plus touché par l’humidité, celui de la salle à manger, j’ai opté pour des panneaux semi-rigides de laine de verre avec une lame d’air entre le mur et l’isolant. Cette configuration permet une ventilation naturelle, essentielle pour éviter que l’humidité ne reste prisonnière derrière l’isolant. Le matériau utilisé engendre une dépense relativement importante, mais il est efficace et surtout très facile à poser même sans être un as du bricolage. Le seul reproche étant qu’il ajoute une épaisseur sur le mur intérieur, entraînant la perte de quelques centimètres carrés de surface habitable.
Des isolants naturels qui régulent l’hygrométrie
Je n’ai pas testé les isolants naturels, mais ils sont une alternative aux matériaux plus « chimiques ». Ainsi, je citerai des matériaux, la laine de chanvre, la laine de mouton, ou encore des isolants à base de fibre de coco. Ces matériaux sont parfaits pour des murs humides, car ils sont imputrescibles et naturellement respirants. Par exemple, ces matériaux seraient idéaux lorsque j’entamerai les travaux d’extension de la salle de bain, pour isoler un appentis avec une ouverture sur l’extérieur que je devrai combler.
Le polystyrène expansé : l’allié des pièces humides
Pour les murs particulièrement exposés, comme ceux d’une salle de bain, j’ai opté pour du polystyrène expansé. Ce matériau synthétique se pose facilement, peu coûteux et particulièrement efficace pour les murs intérieurs comme extérieurs. Dans ma salle de bain, la pièce la plus humide, j’ai donc utilisé des plaques de polystyrène et l’impact a été immédiat : plus de condensation excessive sur les murs et une amélioration notable de la température ambiante.
La VMC : une solution indispensable
Enfin, je ne pouvais pas aborder l’isolation d’un mur humide sans parler de la ventilation mécanique contrôlée (VMC). L’installation d’une VMC efficace, surtout dans des pièces comme la salle de bain ou la cuisine, est essentielle pour limiter la formation de l’humidité. Dans mon cas, j’ai installé une VMC double-flux. Non seulement elle évacue l’humidité excédentaire, mais elle contribue aussi à renouveler l’air de manière constante, créant un environnement sain et préservant mes murs. Et vous, avez-vous déjà rencontré des problèmes de murs humides ? Quelle solution vous semble la plus adaptée à votre situation ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .