![Un cimetière en France.](https://www.neozone.org/blog/wp-content/uploads/2025/02/insolite-cimetiere-panneau-solaire-energie-003.jpg.webp)
Le développement de projets solaires permet de lutter contre les phénomènes environnementaux dévastateurs qui affectent actuellement notre planète. Alors que de nombreux pays ambitionnent d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, les initiatives portant sur la construction de centrales photovoltaïques se multiplient. Cependant, un déploiement à grande échelle menace les terres agricoles et peut mener vers la perte de la biodiversité. En Espagne, la métropole de Valence a trouvé un moyen pour le moins original de résoudre ces problèmes en conciliant production d’énergie solaire et préservation des écosystèmes. Cela consiste à installer des panneaux solaires dans les cimetières municipaux. Certes, il s’agit d’un concept qui peut susciter l’indignation, mais les autorités de la ville ont des arguments assez solides pour répondre aux critiques.
Plusieurs cimetières concernés
Menée dans le cadre d’un projet baptisé RIP (Requiem in Power), cette démarche visant à transformer plusieurs lieux d’inhumation en parcs photovoltaïques représente un investissement total de 3,2 millions. Pour l’heure, elle concerne cinq cimetières : General, Cabanyal, Grau, Campanar et Benimàmet. À travers ce programme, l’administration de la ville prévoit de produire jusqu’à 3 388 MWh d’électricité solaire par an. En effet, les sites accueilleront au total 6 658 modules solaires, lesquels devraient tous être installés dans le courant de la première moitié de 2025.
Les premières installations bientôt opérationnelles
Il faut dire que les choses avancent. Les travaux d’installation dans les cimetières de Grau, Campanar et Benimàmet sont déjà terminés et les responsables ainsi que la population attendent actuellement leur mise en service. Concernant le cimetière de Campanar, il s’est vu équipé de 375 modules dont la puissance combinée est de 161,25 kWc. Les panneaux sont déployés sur une surface de 800 m². Le parc solaire du cimetière de Grau compte quant à lui 176 modules photovoltaïques qui occupent une surface d’environ 319 m². De son côté, la centrale de Benimàmet exploite 259 modules couvrant une surface totale de 564 m².
Les tombes ne seraient pas touchées
Selon les explications des autorités de Valence, les installations photovoltaïques ont été étudiées de manière à ce qu’elles n’affectent pas les tombes. Les modules sont notamment placés sur le toit des niches des zones plus récentes. De cette façon, ils sont plus discrets, l’objectif étant de les rendre imperceptibles depuis le sol et l’extérieur de chaque site. Une fois opérationnels, les cinq parcs solaires du projet RIP accuseront une puissance globale de 2 800 kWc. 75 % de cette énergie sera utilisée pour alimenter les bâtiments municipaux, tandis que le reste profitera aux ménages à faibles revenus.
.#Valencia está a punto de completar la instalación de 6.658 módulos fotovoltaicos en 5 de sus #cementerios. Alimentará a instalaciones públicas y beneficiará a 800 hogares vulnerables a través de #autoconsumo. @AjuntamentVLC https://t.co/duicwmMazG
— Ampere Energy (@amperexenergy) January 19, 2025
D’après Carlos Mundina, responsable de la gestion des cimetières auprès de la mairie de Valence, cette initiative permettra à la ville d’abriter « la plus grande centrale photovoltaïque urbaine d’Europe ». Plus d’infos : levante-emv.com. Que pensez-vous de cette initiative ? Trouvez-vous cela choquant ou ingénieux ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .