Est-ce qu’un salarié peut refuser les tickets restaurants en 2025 ?

On les présente souvent comme un avantage incontournable au boulot… Mais saviez-vous que vous pouvez refuser les tickets-resto ? Et que parfois, ce n’est pas si bête ? Je vous explique tout.

Tout est parti d’un déjeuner au bureau. Ce jour-là, j’avais apporté ma salade maison, comme souvent. Mon collègue, lui, s’apprêtait à commander un sandwich à 10 € qu’il paierait… 2 € grâce à son ticket-restaurant. « Tu n’en veux pas, toi, des tickets restaurants ? » m’a-t-il lancé. Eh bien non. Et pas seulement parce que j’aime mes carottes râpées. Je trouve que les tickets-resto sont parfois contraignants à utiliser, pas toujours acceptés, rien ne m’oblige à les accepter de mon employeur. D’ailleurs, ils sont présentés par ces derniers comme un avantage lors d’une embauche. Pourtant, il est aussi légal de les refuser si l’on préfère nos plats préparés à la maison. Décryptage.

Est-ce que les tickets-resto sont obligatoires pour les salariés ?

Première info rassurante : non, un salarié n’est pas obligé d’accepter les titres-restaurant, sauf si sa convention collective prévoit expressément l’inverse. Légalement, les tickets-resto sont un avantage facultatif, que l’employeur peut proposer (ou non), et que vous pouvez refuser si vous le souhaitez. Les titres-restaurant, sous forme de tickets papier ou de carte prépayée, sont destinés à couvrir les frais de repas des salariés. Néanmoins, si vous trouvez que l’offre autour de chez vous est trop limitée, que le plafond quotidien vous contraint, ou tout simplement que vous préférez vous organiser autrement, vous êtes dans votre droit.

L'utilisation de vos tickets restaurant dans les commerces alimentaires a été prolongée jusqu'au 31 décembre 2024.
Vous n’êtes pas obligés de prendre les tickets restaurant lorsqu’ils sont proposés par votre entreprise. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Comment refuser les tickets-restaurant ? Et, quelles conséquences ?

Pour ne plus bénéficier de ces titres, il suffit d’envoyer une lettre à votre employeur. Pas besoin de longues justifications : vous pouvez refuser sans avoir à expliquer votre décision. L’idéal, c’est de le faire par courrier avec accusé de réception, afin de garder une trace. Mais, attention, refuser les tickets-resto n’ouvre pas droit à une compensation financière. Autrement dit, vous ne récupérerez pas sur votre fiche de paie la part patronale que l’entreprise versait pour vous. Vous ne paierez plus votre part (généralement 40 à 50 % du montant du titre), mais vous perdrez aussi le « bonus » payé par votre employeur. Conclusion : refuser les tickets-resto peut vous convenir si vous cuisinez tous les midis, ou si vous ne les utilisez jamais, néanmoins ce n’est pas forcément intéressant financièrement. À chacun de faire ses calculs.

Des changements à prévoir pour 2025 (et après)

Autre info que j’ai découverte en creusant : les règles d’utilisation évoluent encore. Vous vous souvenez de la possibilité d’utiliser ses titres-resto pour acheter des pâtes ou du riz pendant la crise sanitaire ? Cette dérogation, qui devait s’arrêter fin 2024, a finalement été prolongée jusqu’au 31 décembre 2026. Mais, ce n’est pas tout. Un double plafond est en discussion : 25 € resteraient autorisés pour une utilisation au restaurant, mais un plafond plus bas pourrait être instauré pour les achats en supermarché.

Rien d’officiel encore, néanmoins un décret est attendu pour en préciser les contours. Et vous, est-ce que vous utilisez vos tickets-resto… ou avez-vous déjà envisagé d’y renoncer ? Que pensez-vous du fait qu’on puisse les refuser, sans contrepartie ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Je trouve l’utilisation de ces tickets laborieuse et souvent contraignante.
    Je n’ai pas la possibilité de l’utiliser au travail, à 200€/mois je dois aller 1 jour sur 3 faire 25€ de courses c’est ingérable ! Je perds l’avantage dans les déplacement et le temps perdu…
    Je pensais l’annuler pour regagner du pouvoir d’achat.
    Un grand merci pour votre article !

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