
L’autre jour, en discutant avec mon ami Michel, apiculteur amateur dans mon village, il m’a dit cette phrase : ce n’est pas quand les frelons volent en escadrille qu’il faut commencer à s’inquiéter, c’est quand il fait 15 °C au printemps et qu’on ne les voit pas encore… ». Lui n’incrimine pas les frelons asiatiques : « il faut bien qu’ils mangent », m’a-t-il lancé ! Néanmoins, pour protéger ses quelques ruches, il a choisi le piège VespaCatch pour son côté sélectif. Intriguée, je me suis penché sur la fameuse méthode de piégeage des reines fondatrices au printemps puisque Michel pense que ce piégeage de printemps, c’est le seul qui soit intéressant. Revenons au piège qui se présente comme un petit objet discret, peu coûteux, mais visiblement très redouté par ces envahisseurs ailés. Et, vu l’efficacité constatée à Saint-Caradec, où plus de 30 nids primaires ont été éradiqués en 2022 grâce à cette méthode, je me suis dit qu’il valait le coup d’en parler ici.
Un piège simple… et sacrément bien pensé
Je définirai ce piège par un seul mot : simplicité. En effet, nul besoin de manuel de 12 pages, ni de branchement compliqué : on mélange 10 ml d’attractif, 200 ml d’eau et 50 g de sucre, on verse le tout dans le piège. On suspend à une branche de 1,5 à 3 m du sol… et on laisse la nature faire le reste. Quelques heures suffisent, et les premières reines fondatrices, attirées par les effluves sucrés, viennent s’y piéger. L’atout de ce modèle ? Son couvercle percé de deux puits d’entrée recouverts de tunnels qui masquent la lumière et empêchent la sortie. La couleur jaune, quant à elle, est reconnue pour attirer particulièrement les frelons asiatiques. Autre bon point : le design du bol conique, qui concentre et diffuse les odeurs sans gaspillage.
Une méthode approuvée (et améliorée) par les communes elles-mêmes
À Saint-Caradec, dans les Côtes-d’Armor, la commune ne plaisante plus avec le frelon asiatique. Cela fait maintenant trois années consécutives qu’une campagne de piégeage est menée au printemps. En 2022, pas moins de 31 nids primaires détruits, puis 16 en 2023, et seulement six en 2024 : des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Christian Le Meur, habitant engagé, a même pris l’initiative d’améliorer le piège pour mieux protéger les insectes non ciblés. Dans une interview accordée à La Dépêche, il explique qu’il va jusqu’à intervenir dans les écoles locales pour sensibiliser les enfants à l’importance des abeilles. C’est donc une méthode éprouvée, locale et pédagogique, tout ce qu’on aime ! Et, pour les amateurs de solutions naturelles, aucun insecticide n’est utilisé ici. Le VespaCatch est fondé sur un système sans produits chimiques, ce qui en fait une solution douce, respectueuse de l’environnement, et pourtant très efficace.
Le bon moment pour agir… c’est maintenant
Si vous attendez de voir les frelons rôder en été autour de votre confiture ou de votre barbecue, il est déjà trop tard. La bonne période pour piéger les reines fondatrices, c’est dès que les températures dépassent régulièrement les 15 °C. Et, en ce début de printemps, c’est précisément ce qu’il se passe. Une seule reine peut engendrer des centaines d’individus, voire plusieurs nids secondaires à proximité. Autant dire qu’intervenir maintenant, c’est épargner vos fleurs, vos fruits, vos ruches… et votre tranquillité.
Pour en savoir plus sur le piège VespaCatch. Et vous, êtes-vous prêt à tendre un guet-apens à ces indésirables dès maintenant ? Ou bien attendez-vous encore qu’ils viennent sonner à votre porte ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .