Un pistolet en plastique intégralement imprimé en 3D (ou presque) a été dévoilé la semaine dernière par l’association Defense Distributed. Elle propose en téléchargement libre, les plans et les détails de construction de l’arme via son site internet DefCAD. Une vidéo du premier test vient également d’être publiée.
Le Pistolet Liberator est composé de plusieurs pièces de plastique et d’un clou en métal qui fait office de percuteur. Cody Wilson, fondateur de la DefCAD, travaille depuis plus d’un an sur ce projet qui s’inspire du pistolet FP-45 Liberator, une arme à un coup qui a été conçue pour être parachutée en France pendant la Seconde Guerre mondiale…
Cette version moderne s’assemble à l’aide de 16 pièces en plastique fabriquées à l’aide d’une imprimante 3D Dimension SST de Stratasys. Au niveau de la construction, on notera l’utilisation d’acétone vaporisée pour réduire la friction dans le canon entre les composants en polymères.
D’après le site Forbes, le premier test s’est apparemment bien passé. Le pistolet n’aurait reçu aucun dommage visible. Mais d’autres essais furent beaucoup moins convaincants. Un coup ne serait pas partie lors d’un autre test (le percuteur n’a pas réussi à frapper l’amorce de la cartouche) et l’arme aurait carrément explosé au tir d’une balle de fusil. (La gâchette fut tirée à distance)
L’absence de métal (à part le clou de quincaillerie) signifie que le produit peut contourner les méthodes de détections classiques utilisées dans les aéroports. Pour être conforme à la législation aux états unis, la DefCAD ajoute un bloc d’acier de 170 grammes dans le corps de chaque arme à feu…
http://youtu.be/drPz6n6UXQY
Ouai mais ça passera pas dans l’avion puisque la balle reste une balle standard avec du métal et surtout de la poudre… ce qui est directement détecté…
… jusqu’au jour où on imprimera une balle en céramique (déjà possible) ou autre, avec comme une douille dans matériau non-métallique suffisamment résistant, et un autre moyen de propulsion pour la balle que de la poudre noire. Ca doit déjà exister pour les opérations spéciales.