A moins de sortir du coma vous devez forcement connaitre la série The Walking Dead diffusée par la chaine AMC. Une série inspirée d’un comic books américains en noir et blanc dessiné par Tony Moor et publié par Image Comics depuis 2003. Les premiers tomes sont tout simplement excellents, les personnages attachants et le scénario plein de rebondissement. (jusqu’à maintenant)
Aujourd’hui je crois que nous en sommes aux tomes 22 ou 23 et il faut bien avouer que l’intrigue commence à vraiment tourner en rond…
Pour la série TV c’est malheureusement le même problème qui s’installe. Les premières saisons sont excellentes et malgré quelques différences au niveau du scénario il faut bien reconnaître qu’elle hérite des mêmes défauts que la BD.
L’histoire suit un groupe d’hommes essayant de (sur)vivre dans monde post apocalyptique infesté de mort vivant. Un monde ou le bien et mal s’entremêlent avec des personnages aux personnalités complexes et torturées.
Malheureusement mesdames/messieurs les scénaristes, les amateurs de films/séries de mort-vivants ne sont pas des zombies EUX. On peut apprécier le genre tout en étant un minimum exigeant au niveau des effets spéciaux (qui non rien à se reprocher sur le coup) et sur la qualité de l’histoire qui est à mon avis, encore plus importante. Un très bon scénario peut facilement nous faire oublier des petits défauts visuels, l’inverse ne fonctionne que très rarement. Prenez les meilleurs effets spéciaux du monde et collez les sur un série plate ça ne fonctionnera pas. Pour les longs métrages c’est un peu différent car on n’a pas le temps de se lasser, j’ai deux exemples qui me viennent à l’esprit – le dernier Mad Max et Pacific Rim, des bons films dont le scénario tient en seulement quelques lignes… Mais revenons à nos moutons.
Trop d’ascenseur émotionnel tue l’ascenseur émotionnel….
La trame de la série (et du comics)TWD fonctionne sur un concept assez simple si on prend le temps d’y réfléchir.
Les survivants se regroupent dans une place forte plus ou moins protégée, s’attirent les foudres du vilain local qui détruira le faible sentiment de sécurité que le groupe avait réussi à instaurer. Vous l’aviez compris, le danger vient principalement des humains encore vivants…
Que ce soit à Atlanta dans la première saison, la ferme des Greene dans la deuxième, la prison de Fort Bennings dans la troisième, la ville du gouverneur (Woodbury) ou encore le Grady Memorial Hospital, le schéma est toujours plus ou moins identique et forcément, ça lasse…..
Ça lasse car on (j’ai) le sentiment que la série ne fait plus aucun effort pour nous séduire. Elle poursuit son petit bonhomme de chemin en s’appuyant sur des acquits qui malheureusement ne suffisent plus aujourd’hui.
(Attention Spoil du comics) La bd tente de sortir de cette routine dans le dernier tome en propulsant l’histoire une dizaine d’année en avant. (On verra comment ça évolue)
Pourtant les audiences ont triplées depuis le début de la série. La première saison avait une moyenne de 5,2 millions téléspectateurs. Elles culminent aujourd’hui à 14,4 millions par épisode à la cinquième saison. Arrivera –t-elle à séduire encore longtemps si elle ne se renouvelle pas ? Je ne sais pas…
Fear The Walking Dead – Pourquoi je dis non au Spin Off
Je vous donne également mon avis sur le spinoff qui va suivre les aventures d’un nouveau groupe de survivants. Une deuxième série qui va profiter du succès de la première (très rentable) qui pue le concept commercial. Je me trompe peut être mais je sens que l’histoire va être plus ou moins la même….
La bande annonce ne dure que quelques secondes et se concentre sur la fuite de Nick, un des nouveaux personnages de cette saga. L’histoire débute avant le réveil de Rick dans The Walking Dead et devrait par conséquent nous donner quelques éléments sur l’origine de l’épidémie.
Deux saisons de Fear The Walking Dead seront diffusées sur AMC à partir de cet été. La première ne comportant que 6 épisodes sans doute pour valider la viabilité de ce nouveau « concept ».
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