Les drones civils sont très populaires, mais posent de sérieux problèmes de sécurité aux abords des zones carcérales et près des espaces aériens.
Partant de ce constat, quatre ingénieurs anglais ont développé une arme qui permet d’intercepter les drones indésirables.
Le skyfall 100 est une sorte de gros bazooka d’une dizaine de kilos. Un accessoire à destination du personnel de sécurité des aéroports et des zones sensibles comme les bases militaires ou les prisons. Cette arme non létale se porte sur l’épaule comme un lance-missile, mais contrairement aux armes de guerre, celle-ci fonctionne à air comprimé.
Le Skyfall 100 à une portée de 100 mètres et se recharge en moins de 10 secondes. L’appareil est également équipé d’un système de visée intelligent qui calcule la trajectoire de l’engin. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de cet article, l’objectif n’est pas de désintégrer le drone, mais de le capturer dans un filet équipé d’un petit parachute qui ralentit la descente de ce dernier.
Le SkyWall 100 n’a pas encore de prix officiel, mais les ingénieurs de OpenWorksEngineering annoncent une sortie pour fin 2016.
Les projectiles Skywall peuvent transporter une série de contre-mesures. Le SP40 comprend un parachute qui contrôle la descente d’un drone capturé. Cela réduit le risque de dommages collatéraux et maintient le drone intact. Il permet une enquête médico-légale et permet l’identification de l’opérateur. Si le drone échappe à la capture, le projectile se déploie indépendamment et contrôle la descente en toute sécurité des composants attachés.
Comme on peut facilement l’imaginer, le grand public n’est pas vraiment la cible de cette arme insolite, mais d’après le site officiel, plusieurs aéroports seraient intéressés par cet engin pour le moins atypique.
Si le sujet vous intéresse, je vous invite également à consulter les Règles d’usage : ce qui est autorisé et interdit avec un drone