La réalité virtuelle au service des maladies psychiatriques !

La réalité virtuelle n’est peut-être pas l’avenir de la médecine cognitive mais c’est en tout cas un véritable allié pour lutter contre les maladies psychiatriques, découvrez comment les malades peuvent être apaisés grâce à la VR !

Nous vous parlons souvent de l’arrivée de la Réalité Virtuelle dans les jeux vidéos avec toujours plus de fonctions immersives ! Or la réalité virtuelle peut être utilisée pour des traitements médicaux pour soulager les maux liés à des maladies relevant de la psychiatrie comme la schizophrénie ou les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Une étude réalisée par des médecins anglais et canadiens sur des patients atteints de troubles mentaux prouve que la réalité virtuelle, si elle ne les soigne pas, les aide à vaincre leurs peurs, leurs manies et même à soulager les schizophrènes des démons qui les assaillent lors d’hallucinations potentiellement dangereuses pour eux et pour ceux qui les entourent.

Les chercheurs et psychiatres sont unanimes sur l’efficacité de la réalité virtuelle car elle permet aux malades de naviguer entre le réel et le virtuel sans se mettre en danger et en prenant conscience de leur problème.

Dans le cas des phobies par exemple, on va confronter un aérodromphobe (peur de l’avion) à son propre ennemi en l’immergeant sur un vol en réalité virtuelle du décollage jusqu’à l’atterrissage afin de le confronter à sa propre peur mais sans aucun risque réel pour lui. Le sentiment de peur pourra ainsi être maîtrisé puis transposé dans une situation réelle.


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Une personne boulimique pourra être confrontée à des rayons de supermarché remplis de nourriture virtuelle pour l’aider à maîtriser ses pulsions quand elle sera face à de vrais produits alimentaires. Les patients boulimiques pourront également via la réalité virtuelle être confronté à l’image qu’ils ont d’eux en superposant ce qu’ils estiment à être à leur vraie silhouette. Ceci de manière à provoquer un électrochoc et tenter de les faire s’accepter tels qu’ils sont et non pas tels qu’ils se voient.

Dans le cas de la schizophrénie et de patients pour lesquels les traitements médicamenteux ne sont plus suffisamment efficace, la réalité virtuelle va permettre de reproduire les démons qui sont souvent responsables des hallucinations et des accès de violence des personnes malades. Ainsi le patient va décrire la forme qu’il lui donne, sa voix et donc pouvoir discuter virtuellement avec ce démon qui le hante. En visualisant virtuellement ce démon le cerveau trouvera ainsi la force de le repousser et de calmer ses apparitions donc les crises liées à la maladie.

Ce dispositif ultra sophistiqué n’est pas encore commercialisé et ne le sera probablement pas tout de suite, eût égard au coût énorme de ces appareillages. Mais il a déjà été testé sur une vingtaine de patients atteints de maladies mentales et les résultats sont plus que probants. Au final, les séances de « réalité virtuelle médicale » sont moins coûteuses qu’un traitement médicamenteux à vie le plus souvent et permettent d’atténuer les problèmes en moins de temps qu’avec une méthode traditionnelle.

Il reste encore de nombreuses inconnues concernant des maladies comme la bipolarité ou la dépression car même si ces maux relèvent de la psychiatrie, ils sont trop disparates pour agir sur le seul point qui pourrait améliorer l’état du patient.

La réalité virtuelle serait-elle également l’avenir ou l’alternative aux traitements médicamenteux traditionnels et parfois très lourds pour les patients ? Nous le saurons dans quelques années.

Source : lesechos
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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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