Une étude américaine a réussi à prouver qu’un programme précis pouvait améliorer la mémoire et la vie des malades d’Alzheimer. A suivre de près et avec espoir.
La maladie d’Alzheimer est l’une des maladies actuelles les plus pernicieuses qu’il soit ! Maladie neuro-dégénérative par excellence elle est peut-être moins difficile à vivre pour les malades eux-mêmes que pour les aidants.
Pas ou peu de souffrances physiques mais une dégénérescence mentale qui entraîne des pertes de mémoires et de repères spatio-temporels impressionnants. Aujourd’hui ce sont déjà 30 millions de personnes qui sont touchées par cette maladie, mais en 2050 les estimations sont pour 160 millions de personnes atteintes.
Il y a urgence à trouver sinon un traitement pour soigner au moins un remède pour endiguer les effets de cette maladie et permettre aux malades et aux aidants de vivre un peu plus normalement. Une étude universitaire menée sur un groupe de 10 patients (dont on ne précise pas le niveau de dépendance) atteints de la maladie d’Alzheimer visait à restaurer un bon niveau de mémoire.
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La collaboration entre le Buck Institute et les laboratoires de l’université de Los Angeles a permis d’établir un programme de 36 points précis, personnalisés pour chacun des 10 patients afin de ralentir la perte de mémoire voire même de recouvrer certaines de leurs facultés perdues.
Les principaux points de ce programme sont le retour à un cycle de sommeil normal et régulier, l’amélioration de l’alimentation (enrichie en vitamines, appauvrie en graisses), une activité physique régulière voire quotidienne, des stimulants cérébraux (Sudoku, Mots Fléchés ou jeu de société) et la prise de médicaments et de vitamines.
Le résultat de cette étude ne s’est pas fait attendre très longtemps puisque seulement 10 mois après le début du programme un homme de 66 ans récupérait 12% du volume de l’hippocampe qui s’atrophie avec la maladie. Un autre homme de 69 ans a même pu reprendre la tête de son entreprise alors que 6 mois auparavant il ne reconnaissait ni ses proches, ni ses employés.
Cette étude devrait être proposée à de nombreux malades si tant est qu’ils soient volontaires et donc en capacité de décider (ce qui n’est pas toujours le cas). C’est en tout cas, un réel espoir pour les malades et les aidants familiaux de voir enfin arriver une thérapie efficace qui ne guérira pas la maladie d’Alzheimer mais qui en atténuera les conséquences.
Pour prévenir des méfaits ou de l’arrivée de la maladie d’Alzheimer il faut sans cesse solliciter son cerveau avec de la lecture, des jeux de mémoire et éviter de passer son temps à s’abrutir devant des images ou des écrans, ça n’aide pas le cerveau à rester en alerte et provoque l’arrivée précoce de la maladie d’Alzheimer chez les personnes déjà prédisposées.