Un voilier de 47 m de long devrait bientôt hisser les voiles… Le Kraken part en expédition dans le seul but de sensibiliser les populations au fléau qu’est la pollution aux plastiques.
Il ne passe pas une journée sans que les médias relaient la pollution aux plastiques qui, selon le dernier rapport de l’organisation WWF devrait encore progresser de 40% d’ici 2030. La plus grande partie de cette pollution se trouve dans nos eaux fluviales ou nos océans, étouffant les poissons, appauvrissant la flore, un désastre programmé dans seulement 11 ans !
L’auteur du livre Pourquoi tout va s’effondrer, Julien Wosnitza repart en guerre contre le plastique directement sur le terrain. Il va embarquer sur le Kraken : le premier voilier dépollueur des mers et océans de notre globe. Nous espérons un Kraken 2 puis 3 puis 4, l’union fait la force !
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Julien Wosnitza revient d’un voyage d’un an avec Sea Sheperd en tant que matelot mais cette fois c’est lui qui mènera la barque, accompagné de 14 marins certifiés et de 24 écovolontaires. Le Kraken est un voilier de 47 m de long qui s’élancera de la France pour descendre jusque Lisbonne, puis Madère, les Canaries, les Açores et la traversée de l’Océan Atlantique qui devrait leur prendre trois bonnes semaines.
Le Kraken part en guerre donc mais surtout en prévention, puisque le but de cette expédition est de pouvoir sensibiliser les populations rencontrées lors des escales prévues (Canaries, Antilles et bien d’autres) aux déchets plastiques dans l’Océan. Pour se faire, les volontaires seront invités à monter à bord, participer à la vie du voilier, mais également constater les dégâts du plastique sur la faune au moyen d’études océanographiques, l’un des autres buts de l’expédition.
Il est vraiment temps que les industriels prennent conscience que le plastique dérivé du pétrole est un polluant sans nom… Mais c’est sans compter sur le mercantilisme de ces industriels car effectivement le plastique propre coûte bien plus cher à fabriquer… On lui souhaite bon vent mais la dépollution des plastiques, ce n’est à notre avis, pas encore pour demain !