Dans certains pays d’Afrique, le paludisme (ou malaria) tue encore de nombreuses personnes et notamment des enfants. Le paludisme est une maladie provoquée par les piqûres de moustiques anophèles femelles qui en piquant transmet des parasites, responsables de la malaria.
Cette maladie a été mortelle pour 445 000 personnes en 2016 (pour 5 millions de cas déclarés) et il n’existe actuellement aucun vaccin pour lutter contre cette maladie mais seulement des médicaments prescrits à titre préventif lors de voyages dans les pays touchés (Afrique-Asie). Cependant, des chercheurs du Colorado pourraient avoir trouvé une solution pour lutter contre ces pandémies mortelles.
Les chercheurs ont identifié une molécule, l’ivermectine qui peut tuer les moustiques qui viennent pomper le sang de leurs victimes. Pour mener à bien leurs recherches, l’équipe de l’Université du Colorado s’est rendu au Burkina Faso, l’un des pays les plus touchés par le paludisme dans le monde.
Ils ont recruté 27000 personnes (dont 590 enfants. Ils ont ensuite traité à l’ivermectine la moitié des personnes du panel en leur injectant une dose toutes les 3 semaines et en évaluant au fur et à mesure les symptômes. Les résultats sanguins effectués à la fin du test ont montré que les enfants traités ne présentaient aucun signe de malaria et ont compté en revanche 2.49 attaques sur les enfants non traités. Sur le panel choisi, les cas de paludisme infantile auraient chuté de 20%.
Leur conclusion a été sans appel : l’injection d’ivermectine couplée à la médication contre les infections pourraient donc éradiquer totalement ce virus mortel. Alors certes éradiquer cette maladie passe par l’éradication des moustiques porteurs du virus mais pour une fois, on se dit que des milliards de personne pourraient vivre sans cette maladie ! Une belle avancée médicale en tout cas !