Des chercheurs développent actuellement une technologie non invasive qui remplacera bientôt les implants cérébraux pour le contrôle des mouvements…
La BCI ne vous parle certainement pas et pourtant ce pourrait être l’une des plus grandes avancées dans la recherche médicale et plus particulièrement dans le contrôle des mouvements des personnes paralysées.
La BCI est une technique utilisant une interface entre l’ordinateur et le cerveau non invasive et elle a été mise au point par des chercheurs d’une université du Minnesota. Contrairement à la technique précédente qui demandait un des implants cérébraux, la BCI se veut non invasive et ne nécessite pas d’opération chirurgicales, qui ne sont jamais sans danger, surtout si proches du cerveau !
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Concrètement la BCI se présente sous la forme d’un bras robotisé qui est contrôlé par la pensée du patient. Le développement de cette technologie permettrait aux personnes en situation de handicap de recouvrer de l’autonomie mais pourrait également être utilisée dans la vie quotidienne ou pour une immobilisation momentanée.
Il existe cependant une petite différence entre les technologies invasives (implants) et la BCI, car elle ne permet pas de coordonner des mouvements aussi précis qu’avec les implants.
La neuroscience et le casque équipé d’électrodes ont permis aux chercheurs d’accéder à des signaux très profonds du cerveau et les utiliser pour actionner le bras robotisé. Pour le moment cette technologie a été testée sur 68 patients humains, leur permettant d’effectuer des mouvements uniquement avec la pensée.
Les chercheurs espèrent bien que ce dispositif pourra se généraliser d’ici quelques années ! Cette technologie pourrait aider des milliers de personnes alors on espère que tout sera mis en œuvre pour qu’il devienne incontournable pour les personnes souffrant de troubles moteurs !
Développement d’un bras robotisé contrôlé par la pensée, dont l’interface n’est plus constituée de sondes profondément implantées dans le cerveau mais de capteurs d’électroencéphalogramme juste posés à la surface du crâne.
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— astropierre (@astropierre) June 25, 2019