Un implant pour se protéger du VIH est actuellement en phase de test. Il pourrait devenir le traitement de prévention privilégié dans les prochaines années.
Et si l’on pouvait se protéger du VIH par un implant cutané ? La recherche médicale avance dans ce domaine et les implants de prévention pourraient bientôt remplacer les traitements oraux qui sont de plus en plus répandus et réclamés par les patients avant une exposition au virus par exemple.
La molécule MK-8591 est déjà connue pour protéger contre le virus du SIDA et si elle était administrée sous forme d’implants, elle pourrait être libérée dans le corps quotidiennement et protéger les porteurs de l’implant du VIH pendant un an. Il reste de nombreux tests à réaliser mais les essais déjà menés semblent ouvrir la voie à ce type de protection dans les années à venir !
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D’après les informations du site Pourquoi Docteur, la prise de traitement anti-VIH à la demande (donc avec une exposition) est de plus en plus répandue en France et pour le moment cela n’existe que sous forme de médicaments.
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L’implant fonctionnerait sur le même principe que l’implant contraceptif : en libérant petit à petit la molécule MK-8591 protégeant ainsi le patient sur une période d’un an. L’implant a été testé sur 16 patients sains pendant 12 semaines.
Les premiers résultats sont considérés comme encourageants et cette méthode appelée PrEP (Prophylaxie pré exposition) s’inscrit désormais dans les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé. Il reste encore de nombreux tests à effectuer notamment quant à l’efficacité par rapport à un traitement oral ainsi que les possibles effets secondaires qui pourraient découler de l’implant.
En 2018 le SIDA a fait 770 000 morts dans le monde, c’est un tiers de moins qu’en 2010 mais c’est toujours trop. Si la méthode de protection avant exposition ou en posant l’implant sur de longues durées pourrait éradiquer ce virus, ce serait une belle avancée médicale !