Depuis l’apparition du concept dans les années 50, l’intelligence artificielle est aujourd’hui sur tous les fronts : la domotique, la santé, les voitures, la sécurité, le divertissement, le domaine militaire et même l’art ! Certains prédisent que dans un futur proche, les robots animés par l’IA pourraient même jusqu’à dominer l’être humain…
Vraiment ? Et pourtant, il y a encore bien des domaines dans lesquels l’intelligence artificielle reste encore très loin derrière l’homme et les animaux. Eh oui, saviez-vous que même si votre chat est nul aux échecs, il est bien plus intelligent que la plus intelligente des IA ?
Marcher, courir, sauter, apprendre, ressentir, être heureux, rêver, éduquer… ce sont des actions que l’on fait au quotidien, nos chats aussi, et qui nous paraissent simples mais qui sont beaucoup plus complexes à acquérir qu’on ne le pense.
Prenez par exemple la marche bipède, figurez-vous qu’il aura fallu plusieurs années aux meilleurs des scientifiques et ingénieurs pour réussir à faire marcher correctement des robots. Le défi n’était pas seulement de faire tenir le robot sur ses deux jambes mais c’était surtout de le faire avancer un pied devant l’autre sans qu’il ne tombe à cause d’un simple petit caillou ou parce que quelqu’un l’a effleuré d’un peu trop près.
Photo de Khamidulin Sergey / Shutterstock
Ensuite pour ce qui est de la reconnaissance des objets, l’IA sait très bien le faire, on est d’accord là-dessus. Oui mais là encore, on ne peut pas vraiment parler d’intelligence ou de cognition comme c’est le cas pour les hommes et les animaux. Pour reconnaitre un objet en particulier, l’intelligence artificielle « apprend » en visualisant des millions d’images représentant cet objet accompagné d’un mot décrivant chaque image. Pour les hommes et même les animaux, il suffit de voir un objet une ou deux fois pour l’assimiler et le reconnaitre immédiatement la prochaine fois qu’ils se retrouvent face à l’objet en question.
Photo de Khamidulin Sergey / Shutterstock
Dans ce domaine, la différence entre l’IA et les êtres vivants (hommes, chats…) est qu’elle ne possède pas l’« expérience sensible » qui permet de comprendre la nature des objets. Pour savoir que c’est un chat, l’intelligence artificielle doit « voir » le chat car elle ne peut pas ressentir l’animal comme nous on peut rien qu’en entendant son ronronnement ou le sentant se frotter contre notre jambe. Comme quoi, l’IA a encore du chemin à parcourir avant de prétendre égaler l’intelligence humaine.