Une femme, des chimpanzés, une passion, une vie ! Ce sont par ces mots que l’on pourrait définir la vie de Jane Goodall. Cette anglaise de 85 ans voyage encore 300 jours par an, pour aider les chimpanzés du Congo à se réinsérer dans leur société : la Nature ! Jane Goodall est une éthologue et anthropologue.
Elle est la première scientifique qui découvre que les chimpanzés utilisent des outils pour s’alimenter ! Cela ne vous rappelle-t-il pas une autre espèce ? L’Homme ? En 1977, elle fonde l’institut Jane Goodall pour protéger les chimpanzés et sensibiliser les populations autochtones à leur sauvegarde.
L’institut Jane Goodall crée des refuges en Afrique et recueillent la plupart du temps des chimpanzés orphelins. Le braconnage des grands singes étant malheureusement encore légion dans certains endroits du monde ! Et comme leurs cousins humains, les bébés chimpanzés ne peuvent survivre sans leur mère.
La sauvegarde des chimpanzés :
Jane Goodall et ses équipes soignent ces grands singes sans jamais les dénaturer de leur milieu d’origine. Aujourd’hui, ce sont 200 chimpanzés en danger qui sont soignés au sanctuaire de Tchipoumga au Congo. Mais la fondation ne s’arrête pas à la sauvegarde des chimpanzés ! Elle œuvre également pour un programme éducatif auquel participent 150 000 enfants de 100 pays du monde. L’institut développe également des campagnes de vaccinations au travers de 20 cliniques et 18400 personnes ont obtenu l’accès à l’eau potable grâce à lui. Une fois soignés, les chimpanzés retrouvent la liberté et on peut voir toute la reconnaissance qu’ils portent à leurs parents de substitution :
This is what real love and appreciation looks like.
Watch this incredible moment as Jane Goodall and team release a rehabilitated chimp back into the wild. pic.twitter.com/tZP2HSyMlI— Farbod Saraf (@farbodsaraf) December 31, 2019
Dian Fossey et Jane Goodall, deux femmes hors du commun :
Jane Goodall n’est pas la première femme à consacrer sa vie aux grands singes. Dian Fossey dans les années 80 vivait au milieu des gorilles au Rwanda. Son implication dans la sauvegarde de ces grands singes lui a pourtant coûté la vie. Elle fût assassinée dans sa hutte et repose encore aujourd’hui dans le cimetière qu’elle avait elle-même créé pour « ses » gorilles ! Deux femmes passionnées de grands singes et de sauvegarde animalière qui donnent leur vie au sens propre comme au figuré pour leur passion.