Edit du 11 avril 2020 : les tests pratiqués sur le ver marin ont été stoppés le 10 avril 2020 suite à un résultat d’étude sur les porcs qui ont révélé un taux de mortalité de 100% ! Le ver marin était une piste, désormais abandonnée par les chercheurs.
Et si l’une des solutions contre ce fléau qui nous confine, mais surtout qui tue des milliers de personnes chaque jour dans le monde venait d’un ver marin ? Des études sont actuellement en cours sur l’arenicole, un ver marin que l’on trouve sur nos littoraux français.
La société Hemarina, basée à Morlaix débute des essais cliniques sur un panel de patients atteints du Covid-19. Vous avez sans doute déjà vu ces petits serpentins laissés sur le sable, ce sont ces arenicoles qui en sont responsables. Il ne serait pas un vaccin évidemment mais permettraient une meilleure oxygénation du sang ! Explications.
L’arenicole est capable de rester 6 heures ancré dans le sable pendant la marée basse. Il est donc capable de tenir une apnée de six heures consécutives. Franck Zal, chercheur au CNRS et directeur d’Hemarina l’étudie depuis 20 ans.
Les différentes études de Franck Zal prouvent que ce ver marin est capable de résister à des climats extrêmes, à l’eau douce comme à l’eau salée. Mais surtout, le sang de l’arenicole peut stocker 40 fois plus d’oxygène que le sang humain.
Les molécules de sang de ver marin sont déjà utilisées dans le milieu médical pour les greffes. Elles permettent notamment de pouvoir conserver plus longtemps les greffons. Pour les greffons de poumon par exemple, leur durée de vie passe de 6h à 48h grâce au ver marin.
Et pour le Covid-19 ?
Ce sont des spécialistes parisiens qui ont demandé des tests sur le ver marin… Devant l’arrivée massive de patients en réanimation, des tests ont été demandés en urgence. Le ver marin ne soigne pas du Covid-19 mais il permettrait d’oxygéner le sang des patients en réanimation. Certains patients arrivent en réanimation avec seulement 30% de capacités respiratoires ! Le cœur s’emballe pour tenter d’oxygéner le corps… Parfois sans succès !
Ces patients sont placés sous respirateur artificiel ou sous oxygénation par membrane extracorporelle. Le ver marin serait une troisième alternative : le respirateur moléculaire. Une méthode de respiration artificielle moins lourde et invasive que les précédentes. Le traitement au ver marin serait administré par voie intraveineuse pour réoxygéner le sang.
10 patients testent actuellement la molécule à Paris
Les tests menés à la Pitié Salpêtrière et à l’hôpital Georges Pompidou tente de définir la concentration de la molécule nécessaire à une meilleure oxygénation. Une fois le seul trouvé, Hemarina dispos de 5000 doses injectables de suite et sera capable d’en produire des milliers d’autres si les tests s’avéraient concluant…
Pas de précipitation cependant, de nombreux tests et protocoles sont réalisés en France, et nous aimerions tous que le remède soit trouvé demain… Laissons un peu de temps aux scientifiques pour trouver une solution à ce virus qui décime tant de gens… Et peut-être que nous n’aurons pas à faire face à une seconde épidémie dans quelques années.
https://www.youtube.com/watch?v=OYrzZQu1p1o