Le confinement entraîne une diminution du bruit sismique

Depuis que 4 milliards de la population mondiale sont confinés à la maison, la Terre se porte mieux. Non seulement la pollution environnementale a beaucoup baissé mais les sismologues ont également constaté une importante baisse des bruits et vibrations sismiques.

Le Coronavirus n’est peut-être pas si mauvais que ça… La Nature semble en tout cas se porter mieux depuis que la moitié de la population mondiale est obligée de rester à la maison. Comme les gens sont confinés chez eux, l’activité humaine est considérablement réduite. Les scientifiques ont alors constaté une importante baisse de l’activité sismique.

Beaucoup l’ignorent mais les activités humaines (les voitures en circulation, le rugissement des camions et des trains sur les routes, les moteurs dans les usines…) provoquent des « vibrations » qui parcourent la croûte terrestre.

Eh bien, depuis que plus de 50 % des être humains sont confinés chez eux, les usines ont réduit leurs activités, les transports en commun n’ont plus aucune raison d’être et peu de voitures circulent dans les rues, etc. Résultat : les bruits et les vibrations sismiques ont fortement baissé.

Un phénomène constaté un peu partout

C’est ce que les sismologues du monde entier a constaté, comme le rapporte un article récemment publié dans la revue Nature. Ce sont les sismologues de l’Observatoire royal de Belgique qui ont été les premiers à repérer le phénomène. Sur Twitter, ils ont partagé un graphique qui démontre que le bruit sismique ambiant a chuté de 30 à 50 % à Bruxelles.

Il s’agit d’un phénomène mondial : le constat est le même dans de nombreuses autres grandes villes telles que Paris (France) ou encore Los Angeles (Etats-Unis)… Au Népal, les scientifiques ont partagé un graphique sur Twitter qui démontre que c’est dans tout le pays que le bruit et les activités sismiques ont fortement baissés.

Une véritable aubaine pour les sismologues

Pour les chercheurs et géologues, le bruit sismique est considéré comme une nuisance. Il les empêche de mesurer avec précision les activités de la croûte et des profondeurs terrestres. Maintenant que le « brouhaha » s’est calmé, les scientifiques peuvent désormais étudier avec plus de précision les activités volcaniques et beaucoup ne se gênent pas pour en profiter. Les sismologues vont également pouvoir repérer plus facilement l’emplacement des répliques de tremblements de terre.

Si c’est indéniablement une bonne nouvelle, c’est un signal de plus que l’humanité court à sa propre perte si les hommes se bornent à poursuivre ses mauvaises habitudes. Cela appelle surtout à une remise en question sur ce qui est essentiel à notre quotidien et on est pile dans le bon moment pour y répondre.

Photo d’illustration De Yarr65 / Shutterstock
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Via
Fastcompany
Source
Nature

Andy RAKOTONDRABE

Il n’y a pas de réussites faciles ni d’échecs définitifs.

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