L’appareil disposera d’un nombre limité de sièges, accueillant entre 9 à 19 passagers. Il sera de plus capable de voler à une altitude de 18 000 mètres, soit deux fois plus que les avions de ligne actuels. Cela va ainsi réduire considérablement le temps de vol.
Pour concrétiser ce projet ambitieux, Virgin Galactic compte s’appuyer sur le savoir-faire de deux géants, le constructeur automobile de luxe Rolls Royce et la NASA.
Défis en perspective
L’engouement pour les jets supersoniques a pris fin avec la Concorde. Toutefois, il est remis au gout du jour par Virgin Galactic qui met donc actuellement au point un tout nouveau prototype. Celui-ci, contrairement aux fusées suborbitales, se destine au grand public et servira au transport de personne (court, moyen et long courrier).
Sur les propos de ses représentants, la firme collabore avec l’entreprise Rolls Royce pour la conception du futur réacteur de l’appareil. Effectivement, il en faudra un qui soit assez robuste et puissant pour propulser l’avion à une si grande vitesse.
L’enseigne ambitionne de proposer un avion moins polluant, notamment en termes d’émission de gaz à effet de serre, elle doit néanmoins trouver des solutions pour remédier aux autres défauts majeurs tels que le bruit désagréable du bang supersonique, la consommation excessive ainsi que la question de la régulation thermique. Bref, de réels défis en perspective pour le spécialiste des vols suborbitaux, d’autant plus qu’il s’agit de son deuxième plus grand projet au côté de ses fusées spatiales à vocation touristique.
Un petit coup de pouce financier et technique
Bénéficiant d’une meilleure cote en bourse, Virgin Group a pu amasser un budget plus important, disposant ainsi de plus de fonds pour concrétiser ses projets. Fort de cette situation avantageuse, le groupe a décidé de se lancer dans la construction de ce jet supersonique. Toutefois, il est encore tôt pour connaitre le cout et le temps effectifs nécessaire pour la fabrication de l’engin. En effet, la firme souhaitait auparavant se concentrer sur les vols spatiaux de complaisance avec un appareil hybride, à mi-chemin entre l’avion et la fusée, pouvant transporter un maximum de 6 touristes.
En outre, pour la réalisation de son projet, l’entreprise américaine Virgin Galactic a fait appel à un autre allié de taille, la NASA, qui se penche également de son côté sur son prototype d’avion supersonique baptisé « X-59 QueSST ». Aussi, la firme de Richard Branson profitera-t-elle des dernières technologies spatiales de pointe, garantissant plus de stabilité et de performance. Les futurs passagers qui auront le privilège de monter à bord voyageront donc dans le calme et la sécurité.