Si les extraterrestres existent ce sont sans doute des IA et non des formes de vie à base de carbone

Si jamais nous trouvons des extraterrestres, ils seront radicalement différents de ce que Hollywood nous a toujours fait croire. Selon un astronome américain de renom, « ils auront probablement dépassé l'intelligence biologique ».

Les révélations et les témoignages relatifs à la découverte d’OVNIs ont atteint un niveau record ces derniers mois. Ce mois-ci, le gouvernement américain doit d’ailleurs publier un rapport sur les phénomènes aériens non identifiés observés et filmés entre autres par le personnel de l’US Navy.

Alors que la publication de ce fameux document approche, Seth Shostak a décidé de prendre le taureau par les cornes en publiant un article pour le moins intéressant dans le journal d’information britannique The Guardian. Si vous ne le savez pas encore, Shostak est un astronome senior qui dirige le Center for SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) Research.

Loin d’être des formes de vie à base de carbone

Bien que la plupart des scientifiques soient convaincus que la vie extraterrestre existe, personne ne sait à quoi ils ressembleront au moment de la rencontre avec les Terriens. Quand on parle d’aliens, la première image qui nous vient en tête fait référence aux créatures popularisées par les films, c’est-à-dire des êtres de petite taille qui ne sont rien de plus que des êtres plus ou moins humanoïdes…

Cependant, Shostak estime que ces représentations emblématiques n’ont rien à voir avec la réalité. D’après lui, il est très peu probable que les extraterrestres qui rendent visite à notre planète soient des formes de vie à base de carbone. Au lieu de cela, ce seront de l’IA (Intelligence artificielle).

Les machines résisteront mieux au trajet

L’expert a de bonnes raisons d’avancer une telle hypothèse, la plus convaincante étant liée à la distance. Par exemple, même l’étoile la plus proche de nous qui pourrait abriter au moins une planète peuplée d’êtres intelligents se trouve à environ 4,246 années-lumière. À cette distance, il faudrait 75 000 ans à nos fusées actuelles pour atteindre Proxima Centauri. Aucune forme de vie organique ne pourra, selon lui, supporter un si long voyage.

Si les extraterrestres existent ce sont sans doute des IA et non des formes de vie à base de carbone
Les distances sont trop longues pour des formes de vie à base de carbone. Crédit photo : Shutterstock / PHOTOCREO Michal Bednarek

« De tels périples ne vont pas plaire aux passagers biologiques qui mourront bien avant que leur destination ne soit atteinte. Les machines, en revanche, ne se plaindront pas si elles sont enfermées dans un vaisseau spatial pendant des dizaines de milliers d’années. Elles n’ont pas besoin de nourriture, d’oxygène, d’assainissement ou de divertissement », explique-t-il dans son article.

Des lois qui ne peuvent pas être enfreintes

Shostak est conscient du fait que les êtres vivant là-bas pourraient être bien plus avancés technologiquement que nous. Ils pourraient ainsi avoir en leur possession des vaisseaux capables de se déplacer plus vite que la lumière. Il existe néanmoins d’après lui des limites naturelles qu’on ne peut pas franchir. Les lois de la physique telles que nous les connaissons sont censées s’appliquer partout dans l’univers. Ainsi, pour parcourir la distance entre Proxima Centauri et la Terre en 10 ans, un engin spatial aurait besoin de rassembler 600 millions de fois plus d’énergie qu’une fusée Saturn V, ce qui est techniquement impossible.

« Mis à part Star Trek et des scénarios similaires, il est extrêmement difficile de traverser des années-lumière d’espace en moins d’une vie – la vie de n’importe qui », a-t-il soutenu, rapporte Futurism. « Vous pouvez appeler Scotty dans la salle des machines, mais il ne pourra pas vous aider. »

Une rencontre tendue ou paisible ?

Et alors que la culture populaire a toujours fait valoir la visite d’une civilisation extraterrestre comme un évènement préoccupant, Shostak semble moins inquiet. « La plupart des histoires de science-fiction postulent que les visiteurs seraient nocifs, arrivant avec une envie primordiale d’effacer Los Angeles ou Londres (…) Il y a fort à parier que tout face-à-face avec des extraterrestres sera tendu. Donc, si des vaisseaux extraterrestres se posent un jour sur la pelouse de la Maison Blanche, vous pouvez espérer que ce qu’il y a à l’intérieur est amical. Sinon, il y a toujours la négociation », a-t-il conclu.

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Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

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