La légendaire licorne a bel et bien existé, mais différente des représentations mythologiques révèle cette étude

Les licornes, des animaux légendaires ? Vraiment ? Des scientifiques estiment que la licorne sibérienne aurait vraiment existé environ 350 000 ans avant notre ère !

Il ne vous aura pas échappé que depuis quelques années maintenant elles sont partout. Sur les vêtements, les stylos, les carnets de notes, agenda, coque de téléphone, peluches, jouets… Elles, ce sont les licornes ! Sans que l’on ne s’explique vraiment pourquoi, elles sont aujourd’hui des objets marketing incontournables. Dans l’inconscient collectif, la licorne fait du toboggan sur les arc-en-ciel, et pète des paillettes… Un animal légendaire donc ? Ce n’est pas vraiment ce que semblent penser certains chercheurs, qui viennent de se lancer à sa recherche. La licorne géante ou sibérienne possèderait une ressemblance frappante avec les rhinocéros d’Europe de l’Est ou d’Asie centrale. Et de nouvelles recherches seraient en cours pour tenter de prouver que les licornes existent !

D’où vient le mythe de la licorne ?

L’origine du mythe de la licorne est, lui, très controversé: en fait, cette créature légendaire à une corne résulte de plusieurs influences, notamment de récit d’explorateurs qui décrivaient probablement des antilopes ou rhinocéros sans le savoir. Les premières représentations de licornes remonteraient à la civilisation de l’Indus (2600 av. J.-C. à 1900 av. J.-C). La licorne sibérienne ou « elasmotherium sibiricum » aurait bien existé et aurait pesé près de cinq tonnes.  Selon l’étude relayée par Discover Magazine, elle ne ressemblait pas vraiment à un rhinocéros et aurait disparu environ 350 000 ans avant notre ère. Les scientifiques estiment que la licorne aurait donc pu cohabiter avec l’Homme de Néandertal !

Comment sont-ils parvenus à cette conclusion ?

Selon des études poussées sur des fossiles, il semblerait que la licorne sibérienne fasse groupe commun avec les rhinocéros actuels.  Aucun fossile de licorne à proprement parlé n’a été découvert; cependant, l’analyse de certains crânes montrent une base massive qui accueillait une seule corne. Cet animal que les scientifiques identifient comme une licorne sibérienne pesait deux fois plus lourd qu’un rhinocéros et n’avait pas la même morphologie. Les rhinocéros sont des animaux qui se déplacent lentement, plutôt placides. L’animal découvert possédait donc une corne et une bosse sur le dos, signe de déplacements sur de longues distances. Des traces de cet animal mystérieux ont été découvertes de la Sibérie à l’Ukraine, ainsi qu’au Kazakhstan. Pour parvenir à cette conclusion, 23 fossiles ont été étudiés grâce à la datation par le carbone.

Pourquoi ont-elles disparu ?

Cette question reste pour le moment en suspens, mais certains scientifiques pensent que cela peut être dû aux événements climatiques. Elles auraient pu ne pas supporter un trop grand refroidissement de la Terre. Par ailleurs, les hommes sont peut-être aussi responsables de la disparition de la licorne sibérienne par la chasse ou le développement d’activités néfastes à sa survie. Les recherches suggèrent également que la licorne était une chrono-espèce de rhinocéros…

Elasmotherium caucasicum
Elasmotherium caucasicum / Wikipedia : Par Creator:Dmitry Bogdanov — dmitrchel@mail.ru, CC BY 3.0

C’est-à-dire, une espèce qui évolue à partir d’une autre espèce, mais avec des caractéristiques différentes. Lorsque les divergences deviennent trop importantes, l’environnement peut ne pas être propice au développement de l’espèce déviante, et entraîner son extinction par inadaptation à son environnement. Concrètement, le rhinocéros aurait évolué et aurait pu se maintenir à travers les époques, mais pas la licorne sibérienne. On saura peut-être un jour si les licornes ont vraiment existé, et si elles « descendent » des rhinocéros. En attendant, elles continueront probablement leur chemin d’animal féérique qui fait rêver tous les enfants, et parfois même les grands !

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Source
discovermagazine.com

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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