Avez-vous déjà observé le pelage de votre chat dit » de gouttière » ? S’il est tigré, vous avez peut-être remarqué la symétrie parfaite qui règne dans ce pelage, qui semble pourtant plutôt désordonné.
Des scientifiques se sont penchés sur le pelage des chats de gouttière, les plus nombreux dans le monde. Avec leurs couleurs proches de celles des chats sauvages, alors qu’ils sont de mignons petits matous domestiques, leur pelage intrigue les scientifiques, et une récente étude américaine avancent quelques hypothèques quant aux striures des félins. On vous explique tout.
L’étude en question
Les chercheurs savaient déjà que les multiples couleurs que portaient les chats étaient données par différents type de pigments, mais ils ne connaissaient pas encore la base génétique qui code les rayures. L’Institut de biotechnologie HudsonAlpha (États-Unis) est parvenue à identifier certaines molécules, responsables de la régulation des motifs sur les pelages.
Pour réaliser cette étude, ils ont travaillé sur environ mille tissus fœtaux et les ont analysés tout au long de leur développement. Ces fœtus félins ont été récupérés lors d’opérations de stérilisation de chattes, et présenteraient dès leur conception des rayures dans l’épaisseur des tissus cutanés. Ce serait donc bien avant l’entrée en scène des pigments et des follicules pileux que les cellules seraient « programmées » pour avoir une couleur bien spécifique.
Une similitude avec les animaux sauvages ?
Après analyse des expressions géniques des cellules fœtales de peau, les chercheurs ont déterminé les différences embryonnaires dans le gène DKK4, et c’est bien lui qui entraînerait les variations de couleurs des pelages des chats domestiques. Les cellules qui parviennent à exprimer ce gène donneraient les rayures les plus foncées, et les couleurs les plus claires, elles, proviendraient de l’altération des pigments, ou de mutations.
Cette découverte sur les chats domestiques pourrait aider les scientifiques à déterminer les causes des couleurs de pelage des félins sauvages. Pour le moment, les chercheurs n’ont pas pu déterminer si le processus chez les animaux sauvages était le même que chez les chats domestiques, mais c’est une piste qui leur semble primordiale pour comprendre pourquoi les félins sont rayés de manière aussi ordonnée.
Quelle est la réglementation française pour détenir un chat ?
Dans les textes, l’identification d’un chien ou d’un chat est obligatoire avant toute cession, qu’elle soit gratuite ou payante. Et on ne le sait pas toujours mais c’est celui qui cède l’animal qui se doit de l’identifier. L’identification d’un chien est obligatoire dès qu’il atteint l’âge de 4 mois et celle d’un chat l’est aussi à partir de 7 mois.
Attention, le fait de céder un animal non identifié est passible d’une amende de 750€. La même amende est prévue pour un propriétaire qui ferait identifier son animal par une autre personne qu’un vétérinaire, qui est d’ailleurs le seul habilité à relier la puce électronique au fichier ICAD.
Et dans la réalité ?
Dans la réalité, de nombreux chats errants, et souvent tigrés, ne sont pas pucés; ces animaux non stérilisés et non identifiés pullulent dans tous les coins de France. Et ce n’est pas une très bonne nouvelle puisque les associations ne peuvent pas tous les accueillir. Vous pouvez équiper votre animal d’une médaille Petlink qui permettra de l’identifier via un QR Code s’il se perd. En reliant la médaille à sa puce électrique, vous offrez une double protection à votre animal et lui éviterez peut-être la fourrière.