Un homme recycle et transforme de vieilles glacières en abris pour les chats errants

Un homme au grand coeur passe tout son temps libre à fabriquer des abris protecteurs pour les chats errants avec des glacières qu'il recycle !

Aux Etats-Unis comme ailleurs dans le monde, les chats errants, que l’on peut aussi appeler « chats libres » prolifèrent… La plupart du temps, ils ne sont évidemment pas stérilisés et se reproduisent à une vitesse phénoménale. En France, de nombreuses associations luttent contre ce phénomène grandissant en attrapant les chats libres, puis en les stérilisant et en les relâchant à l’endroit où ils ont élu domicile. Le problème étant que ces chats relâchés ou vivant librement n’ont pas vraiment d’endroit pour passer les nuits au chaud, ou s’abriter quand il pleut. Aux Etats-Unis, un homme au grand cœur opte pour le recyclage pour aider ces chats à s’abriter… Et ses produits préférés pour le recyclage : les glacières ! Etonnant mais fort ingénieux. Découverte !

Des glacières pour les chats ?

Nous connaissons tous les glacières de camping. qu’il faille y mettre des blocs de glace ou qu’elles soient électriques, elles sont un accessoire indispensable du camping et des bivouacs… Et bien entendu, puisque ce sont des glacières, elles sont parfaitement isolées et étanches. Un habitant de l’Utah (Etats-Unis) imagine alors dans sa ville d’Ogden, un système très ingénieux et finalement très simple pour protéger les chats errants du froid. Philip Rogich se met alors en quête de vieilles glacières, qui se destinent à la déchetterie. Il commence par les fermer hermétiquement, puis procède à une ouverture en forme de chatière sur l’un des côtés. Un simple trou de la taille d’un chat qu’il entoure d’un gros joint pour que le chat ne se blesse pas en y entrant, puis remplit la glacière de paille. La tiny house pour chat est née !

Un chat rentre dans une glacière transformée en abris
Crédit photo : Philip Rogich (capture d’écran Facebook)

Des immeubles de glacière pour chat

D’après le concepteur, une glacière peut abriter entre 2 et 3 chats, et bien sûr, accueillir au chaud, une maman et ses bébés, même si le but n’est pas d’encourager la prolifération des chats errants ! L’homme explique qu’il récupère les glacières auprès de boutiques qui vendent des objets d’occasion, ou auprès de propriétaires qui souhaitent s’en débarrasser… Il dissémine ces glacières dans plusieurs endroits de la ville, et les empile comme de petits immeubles, mais pour chats ! Pour le côté esthétique, il faut aimer la couleur en revanche ! Pour Philipp Rogich, c’est plus qu’un projet passionnant, c’est un acte d’humanité.

Pourquoi faut-il stériliser son chat ?

Si vous vous intéressez un peu à la cause animale, vous devez voir bon nombre d’annonces de chats trouvés, non stérilisés, non identifiés, qui finissent dans le meilleur des cas, en fourrière, pour une adoption… Mais combien sont-ils à errer dans les villes et campagnes, à se reproduire, à mourir de faim ou de froid par « non-stérilisation ». En théorie, depuis le 1er janvier 2015, les chats « errants » doivent être stérilisés et identifiés puis relâchés sur les lieux où ils ont été capturés. Les Maires sont d’ailleurs normalement dans l’obligation de faire capturer ces chats pour les stériliser puis les relâcher… Mais dans la pratique, cela ne se passe pas vraiment ainsi, il ne faut pas se mentir !

des glacières transformées en petites maisons pour chat
Crédit photo : Philip Rogich (capture d’écran Facebook)

Quant aux propriétaires, aucune obligation de stérilisation n’est en vigueur en France, alors qu’en Belgique par exemple, c’est obligatoire depuis 2018. Pourtant, le ministère de l’Agriculture explique : « la stérilisation est un outil de lutte et de prévention contre les abandons et les atteintes au bien-être animal. Le chat est un animal domestique : il ne peut pas être livré à lui-même sans risque pour sa santé et la collectivité. En 4 ans, un couple de chats peut donner naissance à plus de 20 000 chatons. » Si vous possédez un chat non stérilisé, il serait peut-être temps d’y penser ?

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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