Sans que je m’en explique réellement les raisons, chaque fois que je parle du paulownia, les lecteurs sont présents en très grand nombre, ce sont les statistiques qui l’affirment. Cet arbre aux pouvoirs magiques pour certains, néfastes pour d’autres, fascine… En plus d’être un formidable puits de carbone, il est aussi très décoratif, offrant ses milliers de petites fleurs roses ou violettes. Alors qu’il commence à prendre de l’ampleur en France, je me suis interrogée sur la manière de le planter et de l’entretenir. Et, j’ai aussi cherché à savoir quelles maladies pouvaient le toucher. Je partage, avec vous, ces quelques conseils, qui, je l’espère, vous seront utiles pour vos futures plantations. C’est parti.
Que faut-il savoir avant de planter un paulownia ?
Le paulownia, et notamment l’espèce tomentosa, est la plus courante en France. Cet arbre impérial, comme il est appelé au Japon, est un arbre à croissance très rapide. Sachez qu’il peut pousser de 5 à 7 m en cinq ans et lorsqu’il atteint sa maturité, il culmine à plus de 15 m de haut. Vous l’aurez compris, cet arbre a besoin d’espace, de beaucoup d’espace pour grandir. Impensable de l’imaginer dans un coin de votre terrasse, il trouvera sa place dans un grand jardin, et de préférence sans trop d’arbres autour qu’il pourrait étouffer. Sachez, aussi, que les fleurs, une fois fanées, forment des grappes de graines, qui se sèment au vent, il faudra donc surveiller les éventuels rejets, qui peuvent être nombreux.
Comment planter un paulownia ?
Une fois que vous aurez trouvé le lieu idéal pour la plantation de paulownia, il faudra aussi qu’il soit très ensoleillé, protégé des vents trop forts. Le paulownia dispose de racines verticales, et va puiser l’eau directement dans les nappes phréatiques, ou dans les veines d’eau souterraines. La présence de peupliers peut être un bon indicateur, car lui aussi est très gourmand en eau souterraine. Il puise ses ressources sous terre, mais n’apprécient guère les sols trop humides. Si c’est le cas de votre sol, alors il faudra envisager un bon drainage pour lui permettre de se développer. Passons maintenant à la plantation qui doit se faire dans un trou de 60 cm de profondeur, et de largeur, je vous l’ai dit ; il a besoin d’espace ! À l’intérieur de ce trou, vous pouvez déposer un mélange de compost et de terre végétale, ou du fumier bien décomposé, cela le nourrira lors de son enracinement. Les périodes de plantations les plus propices sont le printemps et l’automne quand le sol est encore chaud. Arroser abondamment à la plantation pour l’aider à s’enraciner.
Comment entretenir votre paulownia ?
Le paulownia ne vous demandera pas énormément d’entretien, il se « débrouillera » tout seul pour vivre. Néanmoins, durant les deux premières années de sa vie, et surtout lors du premier été, il faudra régulièrement l’arroser pour le renforcer. Si vous souhaitez le conserver à une hauteur raisonnable, taillez-le chaque année, en hiver, à la hauteur désirée. Préférez une coupe sur de petites branches, que sur les grosses, celui lui évitera certaines maladies fongiques.
Quelles maladies peuvent atteindre le paulownia ?
Le paulownia est un arbre très rustique et, par conséquent, très résistant. Néanmoins, certaines maladies peuvent l’atteindre, et vous devrez le surveiller… C’est le cas, par exemple, de l’oïdium, qui touche généralement les arbustes. Cette maladie forme un dépôt blanchâtre sur les jeunes feuilles, et peut tuer l’arbre. Pour y remédier, il faudra lui administrer un traitement spécial, au soufre, tous les 15 jours jusqu’à la disparition de la maladie. Sur un sol très humide, le paulownia peut être victime d’un champignon appelé armillaire. Malheureusement, si le paulownia est atteint, il y a peu de chance qu’il survive, le champignon l’envahira de l’intérieur. Ces conseils pour planter et entretenir un paulownia vous ont-ils été utiles ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .