Apiphobique ? Ces 9 Plantes repoussent naturellement les guêpes de votre jardin

Découvrez comment ces 9 plantes peuvent transformer votre jardin en une zone sans guêpes, idéale pour les apiphobes.

Êtes-vous mélissophobe ou apiphobe ? Vous l’êtes peut-être sans le savoir puisque cela correspond à la peur des abeilles, des guêpes, des frelons et autres bourdons. En bref, tout ce qui vole, qui est jaune et noir et qui peut piquer vous effraient. Votre apiphobie vous incite à vous enfuir très loin, à la vue d’un hyménoptère, comme c’est le cas de mon frère, Maxime, 25 ans, 1,88 m. Le pauvre, paniqué, part en courant dès l’apparition d’un être ailé, strié de jaune et de noir ! Ce n’est pas la meilleure attitude à adopter, mais c’est ainsi. Lorsque nous étions petits, nos parents avaient opté pour des plantes répulsives pour les guêpes… Lesquelles ? Je vous indique neuf plantes à connaître absolument si vous êtes, comme Maxime, apiphobes. C’est parti.

Plante n° 1 :  la menthe

Je peux vous assurer que des infusions à la menthe, j’en ai bu quelques-unes, car cela poussait comme du chiendent ! Et, c’est peut-être la plante qui a le mieux fonctionné chez nous, puisque bien plus adaptée au climat francilien, que la lavande, sur laquelle je reviendrai. La menthe poivrée, en l’occurrence, est un excellent répulsif contre les guêpes, les araignées, les fourmis et les moustiques, mais pas pour les limaces !

La menthe et la menthe poivrée sont des plantes répulsives pour les tiques.
La menthe et la menthe poivrée sont des plantes répulsives pour de nombreux instectes. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Plante n° 2 : la citronnelle

Celle-ci, ma mère ne l’a pas testée, elle déteste son odeur, et je crois que c’est irrévocable. Néanmoins, la citronnelle est déjà connue pour repousser les moustiques, mais fonctionne aussi contre les guêpes et certaines espèces de mouches. La citronnelle a besoin de chaleur et est donc plus adaptée à un climat méditerranéen, cependant elle ne supporte pas le gel. Il faudra, par conséquent, éviter la pleine terre lors de la plantation.

Plante n° 3 : l’aurone

L’aurone est une plante peu connue, que l’on nomme aussi armoise citronnelle. Vous l’aurez compris, celle-ci non plus n’a pas investi notre terrasse ! Elle pousse en pleine terre, sous la forme de touffes buissonnantes, et embaume l’espace d’une odeur citronnée qui a le pouvoir de repousser divers insectes, dont les guêpes.

Plante n° 4 : la lavande

Cette plante violette, au parfum entêtant, les abeilles l’adorent, et se délectent de son nectar, le miel de lavande est l’un des meilleurs qui existe. Nous avons aussi testé la lavande, mais le climat francilien, ou un entretien aléatoire auront eu raison des pieds de lavande ! Quant à son pouvoir répulsif contre les guêpes, il est évidemment dû à son odeur forte et entêtante.

La lavande, une plante symbolique de Provence, ne nécessite pas de beaucoup d'eau.
La lavande, une plante symbolique de Provence, repousse les guêpes. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Plante n° 5 : le pélargonium

Lui aussi diffuse une odeur entêtante et particulière, comme son « cousin » le géranium, je vous parle de lui dans le paragraphe suivant. Le pélargonium, donc, diffuse des odeurs fortes, qui ne plaisent pas du tout aux guêpes, ni aux moustiques d’ailleurs. Leur secret : ils produisent de la citronellol, une molécule aux vertus répulsives. Pour protéger votre repas pris à l’extérieur, vous pouvez disposer des feuilles de pélargonium froissées, dans une coupelle, par exemple.

Plante n° 6 : le géranium rosat

Encore une plante qui a souvent envahi notre terrasse au printemps… Double, triple, simple, retombant, les géraniums produisent de jolies fleurs colorées et odorantes. Il est ce que l’on appelle une vivace aromatique au port ramifié qui fleurit de mars à septembre. Cela coïncide pile-poil avec la saison des guêpes : la Nature est Fantastique ! Si vous optez pour les géraniums, vous pourrez les garder plusieurs années, à une condition : les rentrer l’hiver, ce que ma mère a peut-être oublié de faire une année…

Le géranium rosat repousse les guêpes, car elles n'aiment pas son odeur.
Le géranium rosat repousse les guêpes, car elles n’aiment pas son odeur. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Plante n° 7 : la tomate

C’est un peu moins courant sur une terrasse, je vous l’accorde ! Mais, avez-vous déjà vu des guêpes rôder dans votre potager ? Non, car elles ne supportent pas l’odeur que dégagent les feuilles de tomates ! Le pied de tomate pousse très bien en pot, et ornera votre terrasse d’une touche d’originalité ! Une pierre, deux coups : répulsif à guêpes et tomates succulentes dans votre assiette !

Plante n° 8 : l’aspérule odorante

Je ne connaissais pas cette plante, mais il paraîtrait qu’elle soit un répulsif intéressant contre les guêpes qui n’apprécie pas son odeur. L’aspérule odorante a la particularité de préférer l’ombre pour se développer et formera un tapis d’un blanc immaculé au pied d’un arbre par exemple. Une idée ? Planter des aspérules blanches au pied de vos arbres fruitiers peut-être ? Si vos aspérules se développent bien, vous pourrez faire de petits bouquets à disposer dans votre maison.

 

L'aspérule odorante serait une plante répulsive pour les guêpes.
L’aspérule odorante serait une plante répulsive pour les guêpes. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Plante n° 9 : l’absinthe

Inconnue au bataillon pour ma part, mais cette plante vivace herbacée aromatique est surtout utilisée en cuisine, ou pour fabriquer de la liqueur. Son feuillage odorant dispose de propriétés répulsives contre les guêpes, et d’autres insectes qui n’aiment pas s’y frotter. Connaissez-vous d’autres plantes aux pouvoirs répulsifs, en lien avec mon article ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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