Septembre pointera bientôt le bout de son nez et avec lui l’automne qui sera, cette année, le 23 septembre. L’automne est propice aux balades colorées en forêt qui se pare de mille couleurs, mais il est aussi, parfois, le mois où l’on rallume le chauffage. Si vous vous chauffez grâce au bois de chauffage, il faut savoir que tous les bois de chauffage ont différentes qualités. Mais alors, quelles différences existe-t-il entre les différentes espèces de bois ? Comment choisir son bois de chauffage ? Et quel bois ne faut-il surtout pas utiliser dans un poêle à bois ou un insert ? On vous explique tout.
Comment choisir son bois de chauffage ?
Lorsqu’on sélectionne du bois de chauffage, l’un des principaux critères à considérer est son pouvoir calorifique, qui mesure la quantité de chaleur générée lors de la combustion. Ce pouvoir calorifique est étroitement lié au taux d’humidité du bois. En règle générale, plus le bois est sec, plus la chaleur produite est élevée. C’est pourquoi le bois qui a été séché pendant au moins un an et demi est considéré comme étant le plus efficace. À ce stade, sa teneur en eau est réduite à environ 20 %, ce qui favorise une combustion optimale. D’autre part, bien que le bois vert soit moins cher, il génère beaucoup de fumée et présente le risque de provoquer des dépôts dans votre appareil de chauffage. Si votre budget ne vous permet pas d’acheter du bois sec naturel, il est crucial de le laisser sécher suffisamment longtemps. Cette précaution garantit une performance de chauffage améliorée. L’idéal en matière de bois de chauffage est un bois sec et dur, assurant une combustion efficace et une meilleure qualité de flammes tout en éliminant l’humidité.
Quel type de bois choisir et pour quels usages ?
Les types d’essences et les structures cellulaires du bois de chauffage jouent également un rôle crucial dans l’efficacité du chauffage. En effet, la dureté et la densité du bois influent directement sur sa capacité de chauffage. En d’autres termes, un bois dur et compact générera une meilleure flamme et une chaleur plus intense. Découvrez ci-dessous les principales essences de bois, leurs performances et leur contribution au processus de combustion. Différents bois présentent des niveaux de combustion variés. Ce qui soulève la question du meilleur choix de bois de chauffage pour la cheminée pendant la saison hivernale.
Les essences de feuillus durs
Parmi elles, on peut citer le hêtre, le chêne, l’orme, le charme et le frêne, entre autres. Ces essences se distinguent par leur densité notable, ce qui se traduit par une production de chaleur plus prolongée. De ce fait, ces essences à la structure solide s’avèrent encore plus efficaces, car elles requièrent moins de bûches pour maintenir la chaleur ambiante. Cependant, leur unique inconvénient réside dans le fait que la solidité de leurs fibres est associée à un séchage plus lent. Ce qui peut également influer sur le temps qu’elles prennent pour s’enflammer.
Les essences de feuillus tendres
Pour atténuer cette problématique, il est préférable d’opter pour des essences de feuillus tendres qui s’enflamment aisément. Ainsi, même si elles ne sont pas aussi adaptées au chauffage prolongé en raison de leur combustion rapide, leur capacité d’allumage les rend très appropriées pour amorcer le chauffage dans la cheminée ou la chaudière. Le peuplier, le tilleul, le saule et le bouleau figurent parmi les exemples les plus courants d’essences de feuillus tendres. Toutefois, il convient de noter qu’ils brûlent rapidement.
Quels bois ne faut-il pas mettre dans votre poêle à bois ou cheminée ?
Les conifères tels que les épicéas, les sapins et divers types de pins ne sont généralement pas recommandés. Leur forte teneur en sève peut entraîner un encrassement de l’appareil de chauffage. Une autre raison de déconseiller les résineux est notamment leur capacité de jeter des projections en dehors du foyer. Cependant, ils peuvent être utilisés, à petite dose, pour allumer votre feu, par exemple. Idéalement, il est conseillé d’éviter l’utilisation du châtaignier et du robinier, à moins que cela ne se fasse dans un foyer fermé, comme celui destiné au bois de palettes. Ainsi, il est préférable de ne pas les utiliser à l’intérieur d’un foyer ouvert.
Il a déjà été souligné que le même principe s’applique aux bois humides. Il est également important de privilégier l’utilisation du bois le plus naturel possible. Les bois issus de travaux de rénovation, de meubles anciens ou de travaux de démolition sont par ailleurs déconseillés. En effet, ils ont souvent été peints ou vernis et peuvent entraîner un encrassement conséquent du poêle et du conduit, des émanations de fumées toxiques, voire présenter un risque élevé de feu de cheminée.
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Si vous possédez un foyer de masse, les recommendations sont différentes, vous pouvez alors brûler toute essence incluant les résineux car le foyer de masse monte à une température suffisante pour brûler la créosote. Il faut wffectivement avoir su bois sec à 20% d’humidité mais aurtout fendu en petit morceaux, 3à4cm max. Le feu doit être consumé en 60-90minutes puis le four se refroidit se refroidit et on ferme la cheminée lorsqu’il n’y a plus de bois. Bref on doit suivre attentivement la combustion.
Bonjour, bon article bien construit, mais j’avoue j’aurais aimé également un avis sur les bois exotiques
Dans ce contexte d’aggravation climatique, écologique, et économique, il serait préférable de se focaliser sur le foyer et ses capacités, plutôt que l’essence de bois (voire le matériau lui-même) combustible.
Pouvoir tout brûler, avec le moins de rejet possible et le meilleurrendement, c’est cela que les fabricants de foyer devraient viser. Nous en sommes encore loin.