Comment conserver l’eau d’un récupérateur d’eau ?

De la théorie à la pratique : découvrez comment conserver la pureté de votre eau de pluie avec des filtres efficaces et des vérifications simples de sa qualité !

Alors que l’hiver touche [enfin] à sa fin, le soleil commence à pointer le bout de ses rayons, et ce n’est pas pour nous déplaire. La pluie, le vent, la grisaille nous ont collé le moral en berne, et le soleil redonne un petit coup de fouet bienvenu ! Mais, qui dit soleil, dit aussi chaleur, puis canicule probablement. L’année 2023 a été la deuxième année la plus chaude, juste après 2022, selon Météo France. Si les prévisions se réalisent, les années à venir seront de plus en plus chaudes, et nous exposent à des pénuries d’eau. Pour contourner les restrictions liées à l’eau potable, vous avez peut-être pris la décision, en toute légalité, d’installer des récupérateurs d’eau de pluie. Mais, l’eau de pluie y stagne, et vous vous interrogez certainement sur sa qualité ? Comment conserver votre eau de pluie propre ? Et, comment éviter qu’elle ne se salisse ? On va tout vous expliquer !

Petits rappels concernant l’eau de pluie…

L’eau de pluie récupérée est impropre à la consommation ! En France, il est strictement interdit, pour des raisons sanitaires évidentes, de consommer de l’eau de pluie. Cette eau tombée du ciel peut être utilisée pour arroser le jardin, les plantes, nettoyer votre terrasse, vos allées, votre mobilier de jardin. Elle peut aussi être mélangée à certains matériaux (plâtre, ciment, etc.) pour réaliser quelques travaux. De plus, l’eau récupérée ne doit jamais provenir d’un toit en amiante, ou de plaques en fibrociment, elle serait polluée, et s’infiltrerait dans les sols. De plus, votre potager risque de ne pas réellement apprécier les polluants qu’elle contiendrait. Il est aussi possible d’utiliser l’eau de pluie pour la chasse d’eau ou le lave-linge, mais dans ce cas, une déclaration sera nécessaire auprès des services d’assainissement de la ville.

Mon eau de pluie est-elle encore saine ?
Mon eau de pluie est-elle encore saine ? Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Comment conserver la propreté de l’eau de pluie ?

La pluie, quand elle tombe du ciel, est propre, mais sa rencontre avec l’air pollué, le toit pas très propre ou les fientes d’oiseaux l’altère. C’est aussi le cas des feuilles mortes, ou des brindilles, qu’elle pourrait drainer jusqu’à votre récupérateur. Pour éviter cela, votre récupérateur doit être muni d’un filtre, et d’un couvercle. Si vous souhaitez sécuriser un peu plus votre eau de pluie, vous pouvez ajouter un vieux collant ou un vieux bas, à l’arrivée de la gouttière. Un filtre supplémentaire ne sera jamais de trop ! Vous devrez également veiller à la propreté des gouttières sur toute leur longueur, ainsi qu’à celle du toit dont provient l’eau de pluie. Il est par ailleurs possible d’installer un grillage fin, ou une moustiquaire, ou un vieux rideau (voilage) en lieu et place du collant.

Comment être rassuré sur la qualité de l’eau ?

Si malgré un système de filtration adéquat, vous vous interrogez sur la qualité de l’eau, sachez que si cette eau change de couleur, ou dégage une odeur étrange, elle est probablement souillée. Et, pour être certains de sa qualité, il existe de petits kits composés de bandelettes de tests, qui vous indiqueront les niveaux de pH, de nitrates et de dureté. Vendus quelques euros seulement sur Amazon, Castorama ou Bricomarché, il vous suffira de lire les résultats indiqués par les bandelettes. En fonction de ces derniers, il sera possible de réajuster la qualité de l’eau, au moyen de différents produits que vous choisirez biologiques évidemment ! Que pensez-vous de ces astuces ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Quand je vivais en Côte d’Ivoire (Afrique de l’Ouest), je me lavais à l’eau de pluie qui est toute douce!
    Aussi pour la lessive à la main ou le lave-linge mécanique (non électrique), ce qui rend le linge tout doux!

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