Comment faire analyser l’eau d’un puits (procédures et recommandations) ?

Vous utilisez l'eau de votre puits pour divers usages, mais souhaitez-vous assurer sa potabilité ? Suivez notre guide détaillé sur la manière d'effectuer les prélèvements, réaliser les analyses nécessaires, et interpréter les résultats pour une eau sans risques.

Vous avez décidé de réaliser des économies d’eau et avez opté pour le forage d’un puits d’eau dans votre jardin. Vous avez respecté toutes les réglementations indiquées par le Service Public. Votre puits est donc déclaré et fonctionnel, vous avez le droit de puiser de l’eau, jusqu’à 1 000 m³ par an, sans autorisation supplémentaire. L’eau puisée peut être utilisée de différentes manières, mais elles n’impliquent pas toutes, les mêmes déclarations. Ainsi, si l’eau est uniquement utilisée pour l’arrosage, le lavage de votre terrasse, ou l’alimentation de votre chasse d’eau, vous n’avez rien de plus à faire. En revanche, si vous destinez cette eau venue des profondeurs terrestres à une consommation humaine ou animale, alors il va falloir la faire analyser. Voici comment effectuer cette analyse, pour pouvoir profiter de votre puits !

Quels seront les éléments à faire analyser ?

En France, l’eau potable est contrôlée quotidiennement par de multiples analyses qui garantissent qu’elle ne présente aucun danger pour notre santé. Pour l’eau d’un puits, c’est sensiblement la même chose, elle doit être analysée sous toutes les coutures. Vous devrez donc effectuer des analyses bactériologiques, des analyses chimiques (pH, conductivité, présence de nitrates, de métaux lourds) et des analyses physiques (couleur, odeur, clarté, etc.). Vous devrez également impérativement indiquer l’objectif de cette analyse : irrigation, consommation humaine, consommation animale, etc. Les analyses devront être réalisées par des laboratoires agréés par l’ANSES, disponibles sur cette liste.

Quels sont les éléments à faire analyser ?
Quels sont les éléments à faire analyser ? Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Comment réaliser les prélèvements ?

Attention, pour des raisons assez évidentes, les prélèvements doivent être déposés dans des bouteilles stériles. Le plus judicieux étant de vous procurer des kits spéciaux ou des flacons en laboratoires d’analyses médicales. Les prélèvements devront être réalisés avec des gants et en ayant pris soin de désinfecter la vanne d’arrivée.

Comment prélever vos échantillons ?

Avant de réaliser votre prélèvement, il conviendra de laisser quelques litres d’eau couler pour éviter les eaux stagnantes souvent porteuses de bactéries. Vous pouvez utiliser une pompe immergée pour purger votre puits, afin d’obtenir des échantillons représentatifs. Pour prélever l’eau, portez des gants et ne touchez jamais l’intérieur du flacon de prélèvement. Vous pouvez utiliser une seringue (sans aiguille) parfois vendue avec le kit. La dernière étape du prélèvement consiste à étiqueter chaque flacon avec les informations suivantes : date, heure, lieu de prélèvement, identifiant de l’échantillon.

Il faut mettre des gants pour effectuer les prélèvements.
Mettez des gants pour effectuer les prélèvements. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Le transport des échantillons ?

L’eau qui sort de terre est fréquemment plutôt fraîche, et un brusque changement de température pourrait en modifier les paramètres. Pour éviter cela, il est conseillé de conserver et de transporter les échantillons vers le laboratoire, dans une glacière, ou des poches réfrigérées, autour de 4 °C. Une fois arrivés à bon port, vos échantillons seront analysés, grâce à différents appareils spécialisés comme un spectrophotomètre pour les analyses chimiques ou un incubateur pour les analyses bactériologiques.

Et, après, que fait-on des résultats ?

Une fois les rapports d’analyses reçus, vous saurez si votre eau est consommable ou non. Dans le premier cas, il vous suffit de transmettre une copie des analyses à la mairie dans laquelle vous avez déclaré votre puits. Dans le cas de mauvais résultats, vous aurez alors l’obligation, si vous maintenez le souhait de la consommer, de la traiter. Vous pourrez, par exemple, opter pour une désinfection UV, l’ajout de charbon actif, d’un filtre, etc. Une fois les traitements effectués, vous devrez procéder à de nouvelles analyses, jusqu’à ce que le verdict soit favorable à une consommation.

L'eau de mon puits est-elle propre à la consommation ?
L’eau de mon puits est-elle propre à la consommation ? Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Et, si vos résultats sont corrects, il est recommandé de réaliser des analyses une fois par an, ou plus, notamment en cas de fortes pluies qui pourraient avoir modifié la composition de l’eau de votre puits. Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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