Comment faire pousser des tomates sans eau (ou presque) avec des graines paysannes ?

Les tomates sans eau ? Oui, vous avez bien lu ! Découvrez comment Pascal Poot révolutionne l'agriculture avec ses méthodes uniques.

Les tomates, comment les préférez-vous ? Farcies, en sauce, en salade, à la vinaigrette ? Ou, êtes-vous plutôt du genre à croquer dedans, directement sur le pied de tomate, lorsque vous les cueillez ? Personnellement, je les adore avec du sel, du poivre, du basilic frais, surmontés d’un bon morceau de burrata, mais les goûts et les couleurs ne s’expliquent pas ! Toujours est-il que même le ministère de l’Écologie la considère comme « La star de l’été » et que nous en consommons approximativement 14 kilos par personne et par an. Et, ce n’est pas Pascal Poot, producteurs de légumes anciens dans l’Hérault depuis plus de 20 ans, qui vous dira le contraire. Et, ce producteur jure que ses tomates, issues de semences paysannes, peuvent pousser sans eau ! Découverte.

Des tomates qui poussent sans eau, vraiment ?

Dans l’inconscient collectif, et si l’on suit les conseils de la plupart des jardiniers, les tomates sont des fruits, et par conséquent, elles ont besoin d’eau pour pousser. Pascal Poot, affirme, lui, le contraire et prouve depuis 20 ans, qu’il est possible de cultiver des graines de tomates, sans eau. Comment pensez-vous que les tomates poussaient quand les civilisations précolombiennes les cultivaient ? Seules, comme des grandes et sans « la main de l’homme » ! L’agriculteur qui s’est établi dans les Cévennes, une région à la terre aride et sèche, a créé « Le Conservatoire de la Tomate ». Dans cet « antre de la tomate », il cultive plus de 400 variétés anciennes, en agriculture biologique, cela va de soi. Pour Pascal Poot qui cultive ses graines sur plus de trois hectares, la tomate est capable de se défendre naturellement, n’a pas besoin d’aide pour se développer, ni de produits phytosanitaires.

Certaines variétés de tomate sont plus résistantes au stress hydrique.
Certaines variétés de tomate sont plus résistantes au stress hydrique. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Une approche différente de l’agriculture

Les diverses variétés cultivées par ce petit producteur bénéficient d’une approche respectueuse de l’agriculture biologique. Elles prospèrent malgré les défis grâce à des semences spécialement conçues par Pascal, à partir de variétés de légumes anciennes. Ces graines, longtemps interdites, sont récoltées dans des conditions de stress hydrique pour la plante, ce qui les rend plus résistantes à des environnements difficiles. Ainsi, seulement deux cycles d’irrigation sont nécessaires pendant leur croissance. Les récoltes de ses tomates ont lieu simultanément que celles des variétés conventionnelles, mais elles sont plus résistantes aux maladies et procurent des fruits savoureux et riches en nutriments.

Peut-on reproduire ce type de culture avec d’autres semences ?

Il est assez difficile de répondre formellement à cette question, car les graines paysannes de Pascal se développent dès le départ dans des conditions ardues. Néanmoins, il n’y a aucune raison pour que cela ne fonctionne pas, et le principal secret est de garder une terre humide tout au long de la pousse. Vous pouvez aussi privilégier les plantes mellifères afin que les bourdons viennent butiner et s’occupent d’éventuels nuisibles qui se présenteraient. Pour éviter le mildiou, une maladie de la tomate, vous pouvez pulvériser votre pied avec un mélange de bicarbonate de soude et de savon noir.

Une agriculture plus respectueuse de l'environnement.
Une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Enfin, en vaporisant un mélange d’eau et de vinaigre blanc, vous aiderez vos pieds de tomates à éloigner les autres maladies. Intéressés par les graines anciennes ? Vous pouvez retrouver les semences de Pascal Poot, sur le site le Potager de Santé, ou avec l’association La ferme des Pouces verts, qui organise également des échanges de semences paysannes. Avez-vous déjà essayé ce type de graines ? Et, qu’en pensez-vous ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Rejoignez nos 900 000 abonnés via notre Newsletter , Google Actualité et WhatsApp
Source
Lepotagerdesante.comfermelespoucesverts.fragriculture.gouv.frlaboress-afrique.org

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Avant de faire de la pub pour pascal poot vous devriez vérifier ses affirmations. Certains l ont fait comme Olivier (la + grosse chaine de perma) et d autres, aucune de ses graines ne pousse sans eau.
    Il arrose ou la pluie s’en charge ou encore le sous-sols gorges d eau hivernale.
    Et en plus sans avoir reçu aucune formation en pédagogie/andragogie désormais Poot vend des formations.

    0
    0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page