Les restrictions d’eau qui planent actuellement commencent à vous stresser sérieusement ? En effet, même les besoins en eau les plus anodins comme ceux de l’arrosage, de la lessive et des toilettes deviennent problématiques maintenant. Mis à part les diverses solutions avancées comme les récupérateurs d’eau de pluie, creuser son puits soi-même à l’aide d’une tarière s’avère être une intéressante alternative. Non seulement ce seront des économies d’eau assurées, mais vous vous dispenserez également des services d’une société de forage qui pourrait être coûteux parfois. Si vous vous sentez de taille à vous lancer dans ce challenge et une fois toutes les vérifications requises et démarches légales effectuées, voici comment forer votre puits vous-même avec une tarière manuelle.
Qu’est-ce qu’une tarière manuelle ?
Outil incontournable pour forer, quoique nécessitant plus d’énergie que le modèle électrique ou thermique, la tarière manuelle est constituée d’une mèche sous forme d’hélice, d’une tige et d’une poignée verticale. On effectue des mouvements rotatifs avec celle-ci pour permettre à la tige de s’enfoncer jusqu’au bout de sa longueur dans un milieu aquifère. Si cette dernière est inférieure à la profondeur souhaitée, une rallonge s’impose, mais elle est tout de même limitée à 20 m au maximum. Il est très important de déterminer en amont la nature du sol, l’endroit le plus approprié au forage, ainsi que la profondeur et le diamètre du trou désiré (180 mm au maximum). En effet, les matériels requis tels que des forets et des rallonges en dépendent étroitement, vu qu’il en existe différents modèles. Pour rappel, une tarière manuelle n’est efficace que sur de l’argile souple, de la terre sableuse ou du sable. Des tarières manuelles sont disponibles sur Castorama, Leroy Merlin ou Amazon. Sachez qu’il existe également un outil pour « taper un puits » fabriqué par la marque Boutté pour vous faciliter la tâche.
5 étapes pour creuser un puits avec une tarière manuelle
Équipé de tout l’outillage nécessaire et favorablement aidé d’une tierce personne (des coups de main supplémentaires ne seront pas de refus à un moment de l’opération), attaquez les étapes suivantes :
Étape 1 : réalisez un pré-trou et appliquez votre premier coup de forage
Si votre sol est dur, une pelle pointue fera l’affaire. Autrement, votre tarière dépourvue de ses rallonges suffirait largement à cette besogne. Réalisez un pré-trou jusqu’à une trentaine de centimètres. Puis, enfoncez la tarière en faisant pivoter la poignée jusqu’à ce qu’on ne voit plus que cette dernière au ras du sol. Ensuite, extirpez le maximum de terre lors de chaque remontée.
Étape 2 : servez-vous des rallonges jusqu’à obtenir de la terre humide
Maintenant, il est temps de vous équiper de la première rallonge, en essayant de bien la fixer fermement à la tige. L’égarer au fond du trou vous fera perdre davantage de temps, même en la récupérant à l’aide d’une corde crochetée. Rajoutez autant de rallonges qu’il en faudra jusqu’à l’obtention de la terre humide. C’est là qu’un coup de main serait le bienvenu, car plus le trou est profond, plus le travail de remontée vous demandera plus d’efforts. Vous équiper d’un treuil fera également l’affaire.
Étape 3 : mettez en place le pré-tubage
C’est le moment de mettre en place le pré-tubage, un moyen d’éviter à la terre de s’écrouler dans le puits, sous risque de le reboucher. Attacher le pré-tube vous facilitera sa remontée après l’opération. Un tuyau de diamètre compris entre 140 à 180 mm serait l’idéal. Plus assuré que jamais par le pré-tubage installé, continuez à creuser à l’intérieur de ce dispositif, mais cette fois, avec une tarière dont le diamètre est inférieur à celui du pré-tube. Si le tuyau affiche une résistance lors de son enfoncement, n’hésitez pas à taper à la masse, mais à l’aide d’une cale pour éviter toute fente.
Étape 4 : installez un tube de forage avec crépine
Un tuyau épais de trois millimètres avec un bout hermétiquement fermé est le dernier à mettre définitivement en place. L’équiper d’une crépine vous aidera à la fois à filtrer l’eau souterraine et à retenir les cailloux, le sable ainsi que les autres éléments. La crépine est toute simple à bricoler, en vous munissant d’une scie et d’un tube PVC. Autrement, les tuyaux pourvus de crépines existent dans le commerce. Tout comme les rallonges, vous aurez besoin de mettre bout à bout ces tuyaux. Pour cela, il suffit de gratter leurs deux bouts via un papier verre, d’y appliquer de la colle en respectant fidèlement le temps de séchage, puis de les encoller et le tour est joué !
Étape 5 : introduisez les éléments de filtre, dégagez le pré-tubage et remblayez
Préparez un ensemble de sable et de gravier que vous introduirez petit à petit entre le pré-tubage et le tube définitif, soit l’espace annulaire. Par la même occasion, enlevez progressivement et délicatement le pré-tube, puis remblayez le reste avec la terre déblayée. La dernière ligne droite pour rendre ce puits fonctionnel consiste à vous procurer d’une pompe immergée de diamètre inférieur à celui du tuyau de forage et défi relevé ! Vous voilà doté d’un nouveau puits foré avec une tarière manuelle.
https://www.youtube.com/watch?v=R9GeO9avR-I
De 1, ce n’est pas conforme à la réglementation et risque de polluer la nappe d’eau souterraine.
De 2, ça n’affranchit pas des restrictions sécheresse.
A l’heure où il faut absolument arrêter de puiser dans les nappes phréatiques au vue de l’état de sécheresse dans plrs départements….chacun pour sa gueule !!! Bravo !! vous feriez mieux de creuser des solutions pour la récupération d’eau de pluie… Et le fait que nous faisons nos besoins dans de l’eau potable !!!
Encore un qui croit tout ce qu’on lui dit.