Chez NeozOne, nous avons un principe : tenir compte des commentaires de nos lecteurs pour nous améliorer, mais également pour répondre à leurs questions. Ainsi, sur l’article concernant les meilleures essences de bois de chauffage, l’un de nos lecteurs nous expliquait avoir acheté du « chêne de 18 mois ». Néanmoins, ce bois de feu, produisant énormément de cendres et s’éteignant fréquemment, il s’interrogeait sur l’honnêteté de son vendeur. Il nous a alors posé cette question : « savez-vous comment faire expertiser l’essence du bois acheté ? » à laquelle je vais tenter de répondre. Une réponse relativement compliquée, car il existe bien une application pour reconnaître les essences de bois : Xylorix, mais celle-ci est payante. Alors, dans cet article, je vous propose de vous guider dans la reconnaissance des différentes essences de bois.
Les feuillus durs : pour une combustion durable
Les bois qui vont suivre sont parmi les meilleurs pour le bois de chauffage, car ils disposent d’un fort pouvoir calorifique et leur combustion lente. Ainsi, le chêne que beaucoup considèrent comme le « meilleur bois de chauffage » est reconnaissable à son écorce épaisse et rugueuse. Il arbore également des lignes en forme de toile caractéristiques. L’intérieur des bûches est rêche, souvent noueux, et les stries peuvent être retirées à la main. Vient ensuite, le frêne, d’une couleur gris clair ou brun clair, parfois orné de taches blanches. Son écorce est habituellement crevassée, et devient plus rugueuse avec le temps.
Passons maintenant au charme qui possède une écorce lisse, fréquemment parsemée de taches blanches ou vertes. Son intérieur est pâle, sans reflets marqués. Le hêtre est par ailleurs prisé pour le chauffage et présente une écorce fine et lisse, le hêtre se reconnaît facilement par ses teintes gris clair ou brun. Son intérieur est propre et homogène. Peu utilisés et très efficaces, l’érable que l’on reconnaît à son écorce fine, rougeâtre ou orangée et l’acacia avec son écorce jaune pâle et son trait blanc distinct sur l’aubier.
Les feuillus tendres : une combustion rapide
Le bouleau, avec son écorce blanche caractéristique marquée de gerçures noirâtres, est facilement identifiable. Facile à éplucher, il brûle rapidement et produit une flamme vive, parfait pour allumer un feu. L’aulne, quant à lui, possède une écorce épaisse et crevassée rappelant celle du chêne, mais son intérieur rosé le distingue. Léger et s’enflammant rapidement, il est idéal pour une courte combustion. Peupliers et trembles sont reconnaissables par leur écorce lisse et leurs lignes verticales. Leur faible densité en fait des bois adaptés pour des feux de courte durée. Le merisier, avec ses teintes orangées sous l’écorce et ses lignes horizontales, dégage une agréable odeur à la combustion, le rendant populaire pour les feux d’agrément. Enfin, le saule possède une écorce fine, parfois semblable à celle du chêne ou du frêne, mais brûle rapidement avec une faible production de chaleur.
Les résineux : pour des flammes vives
Les résineux, comme le sapin, le pin, l’épicéa ou le mélèze, se reconnaissent par leur écorce souvent collante de résine. De plus, ils dégagent une odeur de sève caractéristique, comme celle des thuyas ou des sapins de Noël. Leur combustion rapide et leur flamme vive les rendent idéaux pour allumer un feu, mais leur pouvoir calorifique est moindre que celui des feuillus. Ils peuvent être utilisés pour se chauffer, comme les palettes, fréquemment en résineux, néanmoins ils brûlent beaucoup plus vite que les autres essences.
En revanche, ils sont absolument parfaits pour fabriquer du petit bois d’allumage. Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Et, vous, comment choisissez-vous votre bois de chauffage ? Connaissez-vous d’autres astuces pour les reconnaître, comme une application, par exemple ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .