
Quand j’ai décidé d’installer une pergola ou plutôt une tonnelle, comme je l’appelle affectueusement, je n’avais pas envie de devoir payer un impôt supplémentaire : la taxe d’aménagement. Mon objectif étant simplement de recouvrir ma terrasse, orientée plein sud, pour en faire un coin ombragé pour l’été, joli, pratique, mais surtout… sans mauvaises surprises côté impôts. Le modèle que j’ai choisi est simple : structure en métal, démontable, sans couverture ni parois fixes. Résultat ? Aucune déclaration nécessaire, et surtout pas de taxe d’aménagement. Ce détail m’a été confirmé noir sur blanc : tant que la pergola reste ouverte et non couverte, elle n’entre pas dans la surface taxable. Une vraie bonne nouvelle quand on voit que certains modèles plus fermés peuvent alourdir la facture de plusieurs centaines d’euros. Voici donc comment échapper légalement à la taxe sur les pergolas.
Une pergola ouverte : la solution pour éviter les mauvaises surprises.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la fiscalité liée aux aménagements extérieurs dépend de leur nature. Une pergola sans toit rigide, sans parois vitrées ou panneaux fixes, reste considérée comme un aménagement « ouvert ». En 2025, la réglementation est claire : ce type de structure n’est pas soumis à la taxe d’aménagement, ni à la taxe foncière. Et, c’est justement là que tout se joue. Si vous commencez à fermer les côtés, à poser un toit en dur ou à ajouter une baie coulissante, alors votre splendide pergola pourrait se transformer, aux yeux de l’administration, en une véritable extension de votre maison. Et, là, bonjour la surface taxable et les calculs savants fondés sur les valeurs forfaitaires (930 €/m² hors Île-de-France, 1 054 €/m² en Île-de-France). Sans oublier la part communale, la part départementale… et parfois même la régionale. La note peut vite devenir très salée !
Un aménagement esthétique… et malin
Je ne vais pas mentir : je savais que je ne devrais pas fermer ma pergola pour éviter la taxe d’aménagement. Je l’ai donc choisie en conséquence, mobile et démontable en ôtant simplement les vis qui maintiennent les quatre pieds. Besoin d’ombre ? Je la coiffe de sa toile. En hiver ? Ainsi, je replie tout ou je laisse en place, sans que ça ne change rien à ma taxe foncière. Et, puis, disons-le franchement, quand on peut s’offrir un bel espace extérieur sans formalités ni surcoût fiscal, on aurait tort de se compliquer la vie. Cette pergola, je l’ai payée environ 350 €, et je sais qu’elle ne me coûtera rien de plus, ni aujourd’hui, ni demain.
Anticiper pour mieux profiter
L’essentiel, c’est de bien réfléchir avant l’achat. Si vous rêvez d’un coin abrité et cosy, mais que vous ne voulez pas grever votre budget avec des taxes, la pergola ouverte est la meilleure option. Pensez à consulter rapidement les règles d’urbanisme de votre commune, au cas où. Certaines imposent des déclarations même pour les structures temporaires. De mon côté, je me suis assuré que tout était en règle, et je savoure désormais mes après-midis à l’ombre, sans craindre le courrier des impôts. Et vous, avez-vous une pergola ou un projet en tête ? Envie de réagir ? Partagez votre expérience ou posez-nous vos questions ! Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Bonjour
J’ai commandé une pergola vitrée et le vendeur ns à dit pas de taxe étant donné qu’elle se démontait
Attention, dès lors que la pergola reste en place plus de 3 mois, vous devez obligatoirement la déclarer en mairie, qu’elle soit ouverte ou non.
Par contre elle ne sera pas taxée.
Pouvez vous ne ous indiquer quelle pergola vous avez commandé et chez qui ? Merci